Bobo–Dioulasso, courant la semaine dernière, a connu la plus forte concentration de chefs d’entreprises du pays, à l’occasion de deux évènements majeurs : la rencontre gouvernement/secteur privé et les Journées nationales de la qualité. Ces deux rendez-vous avaient ceci de commun qu’ils abordaient l’importante question de l’opportunité en affaires. Avec le gouvernement, les chefs d’entreprises ont tenté de baliser le terrain qui permettra de tirer un maximum de bénéfice de la ZLECAF, tandis que les qualiticiens interrogeaient les outils de la qualité et de la productivité pour ne pas sortir bredouille de la relance post Covid-19.
Pour les entreprises qui ont souffert de la crise sanitaire, il y a urgence, afin de combler le gap accumulé et s’ouvrir le chemin de la croissance en profitant des niches de la ZLECAF et de la désorganisation de certains secteurs d’activités pour capter de nouvelles parts de marché. Les managers sont donc sous les feux de la rampe pour redonner une nouvelle dimension aux entreprises, un nouveau souffle. Pour ce faire, ils auront besoin de l’accompagnement des pouvoirs publics et surtout des banques. C’est tout l’intérêt de ces deux grands rendez-vous : proposer des solutions concrètes pour croître les entreprises, source d’emplois et de richesse.o
Abdoulaye TAO