• Le mouvement endogène: une rentrée citoyenne sous le signe de réflexions
Le mouvement endogène fait sa rentrée citoyenne les 3, 4 et 5 septembre 2021 dans le cadre de la célébration, le 4 septembre, du 74e anniversaire de la reconstitution de la Haute Volta (actuel Burkina Faso). Plusieurs activités vont meubler ces trois jours. Il est prévu plusieurs panels à l’Université Joseph Ki-Zerbo avec pour thème principal : « Reconstitution de la Haute Volta : repère pour un sursaut patriotique dans la construction de l’Etat-Nation. Une formation sur le leadership endogène et les 3Ds du succès : Décision, Discipline, Détermination.
Une soirée des savoirs endogènes (projections vidéo, contes/récit, musique/danse, films/débats). Une séance d’aérobic au Monument des héros nationaux et des actions de solidarité. A l’issue des travaux, le mémorandum d’acte du panel sera remis au président du Faso. En rappel,
le mouvement endogène travaille dans le sens de l’avènement d’une nouvelle mentalité au Burkina Faso débarrassée de toute discrimination de quelque nature que ce soit, et fondée sur l’inclusion de toutes les compétences sans considération partisane, ethnique, régionale, religieuse, etc. En 2019, des intellectuels issus de plusieurs composantes de la société burkinabè mettaient sur les fonts baptismaux le mouvement associatif « citoyen du renouveau ». Depuis 2021, elle a changé de dénomination et devient le *mouvement endogène*.
• Obligations de relance : le Burkina lève 27,5 milliards FCFA sur le marché financier
Le 1er septembre 2021, le Burkina Faso a levé sa première Obligation de relance (ORD) sur le marché financier de l’UMOA. Cette émission va permettre d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat dans le cadre de ses plans de relance économique, afin de contenir les effets de l’impact de la Covid-19. Au terme de l’adjudication, l’agence UMOA-Titres a répertorié 119,331 milliards FCFA là où l’émetteur ne sollicitait que 25 milliards FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 477,33%. Sur le montant global proposé par les investisseurs, le Trésor public burkinabè en a retenu 27,5 milliards FCFA et rejeté les 91,831 milliards FCFA restants, soit un taux d’absorption de 23,04%. Les titres émis seront remboursés le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 27 mai 2028. Concernant le paiement des intérêts, il se fera dès la fin de la première année à un taux d’intérêt fixe de 6,10%.
•Tension sur les prix de l’huile : la SN Citec dégage ses responsabilités
La plupart des produits de première nécessité connaissent une hausse de prix que le gouvernement tente de juguler, à travers des mesures conjoncturelles et structurelles. L’objectif du gouvernement est de permettre aux ménages d’accéder à ces produits à des prix raisonnables. L’huile est également concernée par les tensions sur les prix. La SN Citec, qui est la plus grande productrice d’huile alimentaire du pays, interpellée par les ménages et certains médias, a déclaré qu’elle « ne peut pas être tenue responsable de la situation ni de pénurie, ni de hausse de prix qui ne sont que le résultat de la loi de l’offre et de la demande… ». Son huile produite aux normes burkinabè n’a pas connu d’augmentation de prix à la sortie de l’usine, a rassuré son Directeur général.
• Déclaration d’intérêt et de patrimoine : l’ASCE–LC lance la phase généralisée pour les assujettis
Le 9 septembre prochain, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption lancera la phase généralisée d’enrôlement et de recensement des assujettis à la déclaration d’intérêt et de patrimoine (DIP).
Cette phase générale a été précédée d’une phase pilote qui a concerné les assujettis des institutions et de la justice. La déclaration d’intérêt et de patrimoine est une obligation pour certaines catégories de personnes et tire sa source de la loi N°004-2015 du 03 mars 2015 portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso.o