C’est le retour des vacances scolaires et universitaires. Le gouvernement également fera son retour avec la reprise des traditionnels Conseils des ministres, thermomètre de l’activité socioéconomique et politique. Une rentrée qu’il faut cependant relativiser, parce que certaines catégories de Burkinabè n’ont pas eu cette chance. Une pensée à toutes ces valeureuses FDS qui veillent en permanence sur la sécurité des populations sur le front anti-terroriste entre deux permissions et aux producteurs agricoles pour qui, il n’y a point de vacances avant la récolte et dont la mission est de permettre au pays de se nourrir convenablement. Inévitablement, la rentrée de septembre et le trimestre qui va suivre seront marqués de l’empreinte des questions de sécurité, de consommation et d’éducation nationale. Les actions fortes du gouvernement annoncées lors du remaniement dernier devront sortir des tiroirs. Le Général frais émoulu, ministre délégué à la Défense nationale, a désormais les assises nécessaires pour déployer la nouvelle stratégie nationale de défense contre le terrorisme. Le ministre en charge du commerce, quant à lui, reprendra certainement son bâton de pèlerin pour continuer la pédagogie autour de la hausse des prix actuels des produits de grande consommation. Le phénomène étant international, les solutions endogènes sont les bienvenues, vu que la détente n’est envisageable qu’au premier trimestre 2022.
Lentement mais sûrement, le monde de l’éducation se prépare aux assises nationales sous la direction du ministre Ouaro, l’imperturbable. Les sujets chauds ne manquent pas, scrutons alors les solutions à froid.o
Par Abdoulaye TAO