«Je me demande d’où il puise cette énergie débordante et féconde » ; « c’est un fonceur convaincu et convaincant ». Ainsi, nous confiait une connaissance de Harouna Kaboré, l’actuel ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du gouvernement dirigé par Christophe Joseph Marie Dabiré. Son obsession : contribuer, promouvoir la transformation économique et sociale de son pays, le Burkina Faso.
Malgré son agenda ministériel chargé, l’un des princes de Konkistenga (dont est originaire Phillipe Zinda Kaboré, NDLR) dans la région du Centre-Ouest ne renonce jamais à être présent à ses activités associatives, aux activités sociales auxquelles il est régulièrement convié, à participer à des rencontres-débats avec des compagnons ou des amis autour des défis auxquels la mère patrie est confrontée, dans le présent et le futur. Parmi les domaines dont il a la charge, dans ses missions ministérielles, il y a bien évidemment le domaine de l’industrie. Dans les gouvernements successifs auxquels il participe depuis quelques années, il a la parfaite confiance du Président Roch Marc Christian Kaboré pour implémenter la vision et la politique de l’Exécutif en matière d’industrialisation, un domaine dont il connait parfaitement les rouages.
En effet, HK comme l’appellent affectueusement ses amis, est un produit de bonnes écoles au Burkina Faso et ailleurs dans le monde. Après son Baccalauréat F2 obtenu au Lycée technique de Ouagadougou, actuel Lycée national El Hadj Général Sangoulé Lamizana, en 1999, le futur ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat va décrocher son BTS en Génie industriel et maintenance en 2001 à l’Université polytechnique de Bobo, rebaptisé Université Nazi Boni. En 2006, HK décrochera une Licence professionnelle en ingénierie de la maintenance pluritechnique à l’IUT de SENART à l’Université Paris 12 en France. Dans l’Hexagone, il aura deux autres diplômes : un Master 1 en Facility Management en 2007 et un Master 2 en Management, Entreprises et Services à l’Université Paris Est. Expert en efficacité énergétique et en performance industrielle, Harouna Kaboré prépare son Doctorat en Business Administration à l’Académie des Sciences de Management de Paris, sous le thème : « L’appropriation de l’intelligence économique par les entreprises africaines ».
Comme dirait donc l’autre, dans ses missions gouvernementales, HK est dans son élément. Sa maîtrise scientifique est bonifiée par son engagement citoyen au service de la réalisation des objectifs nationaux en matière d’industrialisation et au-delà, en matière de commerce et d’artisanat. Dans les plateformes associatives dont il est le leader, (Think Tank Burkina International, Citoyen du Renouveau,…), l’actuel MICA, pur produit du privé, crée les conditions d’émulation de meilleures idées dans le sens de la construction de son pays. L’homme n’est pas seulement théoricien ; il est surtout praticien. La preuve, il est promoteur de plusieurs entreprises qui emploient plusieurs de ses compatriotes. Pour avoir été délégué consulaire, l’homme est également bien placé pour parler aux acteurs économiques. Dans le cadre de la mise en œuvre prochaine du Nouveau référentiel de développement, qui ambitionne de faire du Burkina Faso une nation résiliente, solidaire, de démocratie et de paix, transformant la structure de son économie pour réaliser une croissance forte, inclusive et durable, HK est attendu pour mettre tout son génie au service d’un secteur industriel renaissant. Il sera ou pas l’homme qui aura amorcé la transformation structurelle de l’économie nationale.o
MN