Editorial

Assiette

Enfin, le Burkina Faso a pu tenir sa promesse d’organiser ses assises nationales sur la fiscalité. Une longue gestation qui arrive à un tournant décisif.

Les recettes fiscales de porte sont en train de fondre comme du beurre au soleil et la fiscalité intérieure va prendre de plus en plus d’importance avec le désarmement tarifaire aux frontières des zones économiques en construction.

Cette perspective n’enchantait pas tout le monde, certes, mais la réflexion était déjà en cours pour trouver des alternatives crédibles pour que l’Etat continue de se financer et de soutenir les actions de développement au service des populations. Des solutions devraient sortir de ces assises.

Mais que l’on ne se trompe pas de cible. Notre pression fiscale qui est en deçà des normes communautaires pourrait être « un faux ami ».  Communiquer sur la cible communautaire pourrait être contreproductif.

C’est pour cela que « l’élargissement de l’assiette » reste la voie royale pour augmenter les recettes intérieures.

Il nous faut faire preuve d’ingéniosité pour trouver des niches de taxes et des impôts « indolores » dans un pays où une bonne majorité échappe au fisc et où une minorité de contribuables se sent oppressée.

Plus de contribuables, c’est aussi plus de recettes et c’est mieux que plus d’impôts.o

Par Abdoulaye TAO

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