Ce lundi 19 juillet, le Conseil constitutionnel recevra la prestation de serment des nouveaux commissaires de la Commission électorale nationale indépendante, en principe. Cet acte solennel marquera officiellement le début de leur mandat. Seront-ils tous au rendez-vous ?
Le représentant de la chefferie coutumière est officiellement contesté par les partis de l’opposition pour son inclinaison politique pour le parti au pouvoir. En termes clairs, un autre mais pas lui. S’il est présent ce matin, cela voudrait dire que le pays rentre dans une nouvelle crise institutionnelle. L’opposition a boycotté la réunion de mise en place du bureau jeudi dernier. Quelle serait son attitude si le représentant de la chefferie coutumière siégeait ? Le boycott des activités de la CENI par celle-ci nous pend au nez, à un moment où la sérénité dans les institutions de la République est plus que nécessaire.
La seule solution possible serait qu’il renonce à siéger tout simplement, son ego l’accepterait-il ? Cela aura au moins le mérite de ramener l’équipe de l’opposition au sein de la Commission. Quid alors pour la présidence ? o
Par Abdoulaye TAO