Le 30 juin 2021, un remaniement technique a été opéré par le président du Faso. Sans surprise, l’ancien ministre de la Défense, Cherif Sy, et celui de la Sécurité, Ousséni Compaoré, ont été remplacés.
Vu les circonstances : perte de confiance de l’opinion, sentiment d’une armée qui n’est pas réactive, crise du commandement, le président du Faso a dû prendre ses responsabilités. En chef suprême des armées, qui mieux que lui pour assurer la défense de la patrie et des populations. Il prend la casquette de commandant en chef, et comme les VDP, il sera désormais en première ligne, même s’il se fait seconder par le Colonel-Major Barthelemy Simporé. Son mandat est désormais entre ses mains. De ses choix et de ses actions dépendra le Faso qu’il transmettra à son successeur en 2025. On attend de ce duo qu’il réarme moralement la troupe et la dote des ressources humaines et matérielles appropriées à ses missions. Mais surtout que l’on remette de l’ordre dans les rangs.
Ceci est valable pour le département de la Sécurité, où le malaise persiste dans les rangs avec la hiérarchie. Fini donc les tergiversations et pour ceux qui semblaient ne pas le savoir : on est bel et bien en guerre. Sauvons le Faso d’abord, le reste, on verra.o
Par Abdoulaye TAO
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