L’ABMAQ, en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, a procédé au lancement officiel des activités d’appui à la démarche qualité au profit de la 2e cohorte des entreprises de l’huilerie ce 21 juin 2021 à Bobo-Dioulasso. Cet accompagnement, assuré par l’ABMAQ, vise à améliorer la qualité des huiles made in Burkina et par conséquent, leur compétitivité sur les marchés internationaux.
Au Burkina Faso, la production de l’huile alimentaire ne couvre pas la demande locale. Pourtant, ce secteur est souvent confronté à un problème de mévente. C’est cette tendance que le Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) veut inverser, à travers la formation des acteurs de l’huilerie.
Selon le Secrétaire permanent de l’ABMAQ, Ousseini Ouédraogo, l’appui aux acteurs va jeter les bases d’un meilleur fonctionnement des entreprises dans tout le processus. Grâce au renforcement de leurs compétences, les huileries du Burkina pourront développer leurs capacités organisationnelles et améliorer la qualité de leurs huiles. « Plusieurs outils pédagogiques seront utilisés. Notamment, l’approche 5S KAIZEN TQM. Très utilisée au Japon, cette technique en cinq étapes permet de réveiller le potentiel des entreprises. Le 5 S KAIZEN consiste à sortir de sa zone de confort pour aller vers l’excellence avec le peu de moyens dont on dispose », explique le Secrétaire permanent de l’ABMAQ, par ailleurs formateur durant le processus d’accompagnement.
Selon le président de la Grappe huilerie de Bobo-Dioulasso, Sory Sanogo, les résultats du PACAO sont visibles déjà avec les entreprises de la première cohorte qui ont été accompagnées. « Cette 2e cohorte a l’avantage avec la capitalisation de l’expérience de la première cohorte, tant du côté de l’ABMAQ que du côté des entreprises elles-mêmes », affirme-t-il. « Quand on parle de la qualité, on imagine tout de suite des coûts supplémentaires. Pourtant, cette formation permet d’y parvenir gratuitement et même de réduire considérablement les dépenses, à travers la suppression du gaspillage. Au finish, nous aurons donc des produits de meilleure qualité et moins chers et le client n’attend que ça ! », conclut-il. En rappel, le PACAO est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). L’accompagnement du PACAO vise l’amélioration de la qualité des produits afin d’impacter les ventes au niveau local et aussi faciliter l’exportation.o
JB
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