Les paris sportifs en ligne ont atteint tous les pays du monde, notamment, ceux de l’Afrique. Miser de l’argent sur des résultats de matchs de championnats étrangers est devenu une véritable passion pour les parieurs. Le monopole des sociétés de loterie des pays africains qui faisaient des offres de jeu de hasard est quasiment tombé. L’offre s’est élargie avec les nouvelles technologies. Plusieurs plateformes de pari sportif en ligne existent et leur nombre n’est pas prêt de s’arrêter. Les Africains ont désormais la possibilité de placer des mises sur de nombreuses compétitions de football, de basketball, de tennis et bien plus encore. Au Burkina Faso, le pari sportif est aussi de plus en plus répandu. On y dénombre plusieurs bookmakers, notamment, 1xBet, Unibet, Betclic et Betway.
Qu’est-ce qu’un bookmaker ?
Un bookmaker est une personne morale ou physique permettant de parier de l’argent sur des évènements, le plus souvent sportifs. 1xbet est la vedette des bookmakers au pays des Hommes intègres. Ce n’est pas étonnant, car le bookmaker russe est l’un des plus populaires au monde. Il couvre un grand nombre de sports dans le monde comme le football, le tennis, la formule 1, le cyclisme, etc.
En Afrique, les législations sur les jeux d’argent réel semblent souples, comparativement à d’autres continents comme l’Europe. La Loterie nationale du Togo (LONATO) est un modèle de législation des jeux de hasard en Afrique occidentale. De nombreux pays se calquent sur sa législation pour faire tourner les paris sportifs sur leur territoire. Selon nos connaissances, il n’y a pas encore de législation spécifique sur les paris sportifs en ligne au Burkina Faso. Nombreux sont les jeunes burkinabè qui s’adonnent à ce jeu. Plus qu’un jeu, miser est devenu la passion de plus d’un.
Quand on fait le lien entre les paris sportifs et les vidéo-clubs, le constat est clair. La plupart des parieurs ne ratent aucun match des championnats de football européens. Suivre les matchs de football dans les vidéoclubs est leur passe-temps. Les weekends, ils y passent toute leur journée à suivre les matchs de la première ligue (Angleterre), Ligue 1 (France) ou de la Série A (Italie) pour ne citer que cela. A défaut, ils suivent de très près les informations sportives. Cela, parce qu’une bonne connaissance des systèmes de jeu est capitale pour s’assurer un gain dans le pari.
Tapsoba Jacques, un boucher, est un client fidèle d’un vidéoclub au quartier Kossodo de Ouagadougou. « Chaque weekend, si j’ai le temps, je suis ici. J’aime regarder le football. Avant, je ne savais pas qu’on pouvait parier sur les matchs. Maintenant, je fais des mises pour tenter de gagner de gros lots. J’utilise mes connaissances sur le foot pour faire de bonnes combinaisons », a-t-il dit. Mais la seule connaissance des informations sportives ne permet pas de gagner. Il faut aussi avoir la chance de son côté. Pour Tapsoba Jacques, le pari sportif est après tout un jeu de hasard. La connaissance des équipes et des championnats ne suffit pas pour gagner. Il faut être chanceux.
Pour Diabaté Mohamed, un élève à Bobo-Dioulasso, ce jeu est devenu une passion. « Je connais plusieurs plateformes de paris sportifs en ligne. Mais c’est 1xBet que j’utilise. Je peux dire que pour moi, c’est une passion de miser », a-t-il expliqué. Il poursuit qu’il s’informe quotidiennement sur l’actualité des clubs et des championnats européens pour faire ses paris.
Des gains qui permettent de joindre les deux bouts
Les paris sportifs en ligne font perdre beaucoup d’argent. Mais si on y joue bien, on peut se faire fortune. « Je gagne de temps en temps de petites sommes. Mais mon plus grand gain est 100.000 F CFA. Dans ces deux jours, je gagne rarement. Sinon avant, je faisais fréquemment des petits gains. Ça m’aidait à subvenir à certains besoins. J’espère gagner plus un jour », a déclaré Diabaté Mohamed. A l’instar de Diabaté, nombreux sont les jeunes qui tentent de décrocher le jackpot.
C’est le cas de Ouédraogo Antoine, un étudiant résidant au quartier Gounghin de Ouagadougou. Pour lui, le pari en ligne est à prendre avec précaution. « Même si ce n’est pas aisé de gagner, le pari en ligne me permettait souvent de subvenir à mes besoins », confia-t-il. Mais déclare qu’il n’y joue plus depuis un certain temps. « C’est difficile de gagner. Après gain, le retrait d’argent est complexe aussi. Si on est dépendant au pari, il peut te ruiner », conclut-il.
L’Etat devrait encadrer ce secteur, car il prend de l’ampleur et est devenu une source secondaire de revenu de beaucoup de Burkinabè.o
Issouf TAPSOBA (Stagiaire)
Encadré
Comment jouer ?
Pour jouer il faut d’abord faire un dépôt d’au moins 450 F CFA sur la plateforme. Le dépôt se fait à travers le service mobile money des opérateurs de téléphonie mobile. Il peut aussi se faire avec une carte visa, mastercard ou en bitcoin. Après la recharge, le parieur peut maintenant miser sur des évènements de plusieurs sports dans le monde.