Adieu 2020 ? Pas vraiment. Il nous a légué en héritage ce lourd fardeau contagieux et mortifère qu’est la Covid-19. Le monde entier vit sous son joug avec des fortunes diverses pour les pays et les entreprises. Plier mais ne pas rompre, les vaccins de l’espoir sont là pour les populations, mais pour les entreprises, une thérapie anti-Covid-19, une perfusion d’argent frais ou d’allègements fiscaux afin de ne pas mettre la clé sous le paillasson.
Le gouvernement a joué sa partition, certes, mais il ne l’a pas jouée entièrement. Pour atténuer les effets de la pandémie sur les entreprises, les autorités ont mis en place un fonds de relance économique de 100 milliards FCFA. Un comité tripartite devait examiner les dossiers des entreprises soumissionnaires. Les patrons de PME/PMI dans le besoin s’y sont pliés. Mais voilà, la procédure semble plus lente que prévue et ce n’est pas une bonne nouvelle pour des entreprises à bout de souffle, en attente urgente de cette bouffée d’oxygène pour résister, survivre. Point de liste de bénéficiaires connue jusque-là. C’est dans ce contexte que les institutions financières communautaires lancent les obligations de relance (ODR) au profit des Etats membres de l’Umoa via un mécanisme souple et rapide. Tout ce dont rêvent les entreprises.o
Abdoulaye TAO