• Marché financier : 33 milliards F CFA pour le Burkina
Le 2 décembre dernier, le Burkina Faso a lancé une émission de bons assimilables du Trésor (BAT) sur le marché des titres publics de l’UMOA. Dernière opération du genre de l’année pour notre pays, elle s’est soldée par un taux de couverture de 328,36%. 23 investisseurs de 8 pays membres de l’UEMOA y ont participé. Les plus gros souscripteurs sont les investisseurs du Burkina Faso, qui ont proposé 45,3 milliards F CFA.
• Injections de liquidités de la BCEAO : les banques du Burkina empruntent 794 milliards F CFA
Le 30 novembre dernier, la BCEAO a procédé à une double injection de liquidités sur le marché interbancaire de l’UMOA. Montant global, 5.335 milliards F CFA, au taux d’intérêt fixe de 2%. Les 136 participants ont emprunté 3.610 milliards F CFA via le guichet de refinancement hebdomadaire de la Banque centrale, contre 1.725 milliards F CFA par l’intermédiaire du guichet de refinancement mensuel.
Les banques commerciales burkinabè, qui ont participé à cet appel d’offres d’injections de liquidités, ont réussi à capter 794 milliards F CFA. Le plus important volume de refinancement obtenu est celui de la Côte d’Ivoire, avec 1.569 milliards F CFA d’emprunt, suivi du Sénégal (855 milliards), du Burkina Faso, du Mali (772 milliards) et du Bénin (586 milliards).
• Orabank : banque de l’année 2020
Tout va bien pour Orabank. Le 2 décembre dernier, ses filiales du Burkina Faso, du Niger et du Sénégal ont remporté le prix de la « Banque de l’année 2020 ». Une distinction qui a eu lieu lors des The banker Awards, cérémonie qui récompense les banques. Une récompense qui prouve que le Groupe a eu raison d’accélérer la transformation digitale en cette période de crise Covid-19. Lors de la cérémonie de distinction, le DG d’Orabank Burkina Faso, Martial Goeh-Akue, expliquait que sa banque était engagée dans une stratégie de transformation digitale à long terme : « Nous avons pour ambition de tirer parti de la révolution numérique pour accroître nos capacités de résilience face à ce contexte de crise qui perturbe fortement le secteur bancaire dans son ensemble ».
• Charbon fin : la caractérisation des échantillons, prochaine étape
Une rencontre pour faire le point sur l’expertise commise par le juge dans le cadre de l’affaire charbon fin a eu lieu le 2 décembre 2019 à Ouagadougou. On apprend des experts que l’échantillonnage a été fait et que la prochaine étape est leur transfert dans les laboratoires à Caen en France, pour leur caractérisation. Cette contre-expertise a été obtenue par la société IAMGOLD Essakane accusée d’avoir sous-évalué les quantités d’or dans ses conteneurs. La poursuite du procès est subordonnée aux résultats du travail des experts.
• Inflation en zone UEMOA : le Burkina au plus haut
Le taux d’inflation s’est établi à 3,4% en octobre 2020 dans les pays de l’UEMOA, selon les données de la BCEAO. Il s’agit de son plus haut niveau depuis l’an 2013. Dans le classement par pays, le Burkina a la plus forte inflation, de 4,6% en octobre, sa tendance à la hausse de septembre était de 4,5%. Le Bénin et le Mali ne sont pas loin. Ils arrivent en deuxième position avec 4,4%. La Guinée-Bissau a le taux d’inflation le plus bas de l’Union avec 1,1%. La BCEAO explique que cette inflation est impulsée par la catégorie « produits alimentaires et boissons alcoolisées », avec un taux établi à 2,6% depuis le mois d’avril. En outre, le rapport observe une accélération des prix au niveau des composantes « «Alimentation» et «Restaurants et hôtels » dont la contribution à l’inflation a évolué de 2,5% en septembre à 2,8% en octobre 2020.o