Les élections sont derrière nous. Les électeurs ont reconduit le Président Roch Kaboré pour un nouveau bail, assorti d’une majorité confortable. Cependant, cette confiance, il faudra en être à la hauteur. Une opportunité d’approfondir les sillons tracés par le Plan national de développement économique et social (PNDES) et d’ouvrir certainement de nouveaux chantiers de développement.
Lors de son premier mandat, il a eu l’excuse non absolutoire des attaques terroristes et de la crise économique qui s’en est suivie, qui ont réduit la voilure de ses résultats. Cette fois, ce sont des données objectives intégrées à ses promesses de campagne. Il n’y aura donc pas de fuite en avant, à moins d’une catastrophe que personne ne souhaite.
La recomposition de la carte politique est une opportunité pour aller à la réconciliation nationale, en espérant qu’elle impacte directement sur la sécurité nationale et déverrouille la confiance des acteurs de l’économie pour cette relance tant attendue.
Au président du Faso de trouver la recette miraculeuse pour porter son second mandat à bon port. Quelle que soit son option, il joue son héritage : celui de laisser un pays en paix et économiquement stable dans 5 ans.
Par Abdoulaye TAO