« Je promets une santé universelle à tous les Burkinabè », telle est la phrase qui revient le plus dans les discours des hommes politiques. La période la mieux indiquée pour vérifier cela est celle des joutes électorales où chaque candidat expose sa vision d’une jeunesse bien formée et éduquée. Alors, retour sur le programme « Santé » des 13 candidats qui aspirent à présider aux destinées des 20 millions de Burkinabè, au soir du 22 novembre 2020.
Yéli Monique Kam, candidate du Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB)
Yéli Monique Kam, seule femme à la présidentielle 2020, compte ramener le taux de mortalité infantile qui est parmi les plus hauts d’Afrique à sa portion congrue. Celle qui a fait toute sa carrière dans le secteur assurance veut doter le pays des Hommes intègres, d’infrastructures sanitaires adéquates à travers un centre de dialyse, doter le pays de vaccins BCG, d’ARV. La candidate souhaite organiser des états généraux de la Santé pour préparer les bases de l’élaboration d’un projet de loi-programme relatif à l`organisation du système de santé et la formalisation des principaux axes. Yéli Monique Kam va établir une véritable carte nationale de santé au Burkina Faso, augmenter la part de la santé dans le budget de l’État. Elle veut faire du Burkina Faso un pôle d’excellence en soins de santé dans certaines disciplines et faire en sorte que le pays devienne une destination pour le tourisme de santé. La création d’un plateau technique de santé de dernière génération et la création d’une Agence nationale pour le contrôle des médicaments sont aussi des priorités. Elle entend renforcer la loi sur le commerce illicite de médicaments et réduire le coût des médicaments en préférant l’importation de médicaments génériques. La création d’un Institut national de recherche et de production des médicaments. Un accent sera mis sur la création d’entreprises de production de matériels de soins de santé de base tels que l’oxygène, les pansements, les tubulures de perfusions, les cathéters, les produits de désinfection. Yéli Monique Kam propose une rémunération décente pour le corps médical. Une agence pour le contrôle alimentaire. Une assurance complémentaire sera ouverte non seulement aux individus, mais aussi aux entreprises qui pourront l’offrir comme avantages à leurs employés.
Zéphirin Diabré, candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC)
Pour le candidat de l’UPC, aucun Burkinabè ne doit mourir par manque ou insuffisance de soins. Par conséquent, le parti compte mettre en place un système de santé adapté et efficace de sorte à ce que chaque Burkinabè puisse accéder à un niveau de soins acceptable. Pour y parvenir, Zéphirin Diabré entend faire une réforme hospitalière holistique et non parcellaire. Zéphirin Diabré propose de venir à bout des maladies chroniques non transmissibles (hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires, accidents vasculaires cérébraux, diabète, cancers, insuffisance rénale chronique) et des maladies émergentes (cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, etc.), à travers la mise à contribution de l’assurance maladie universelle. Le parti du lion va initier un vaste programme de vaccination des groupes vulnérables (femmes enceintes, enfants de 0 à 5 ans) dénommé « KELAL -WARI » (la santé, une réalité). Une politique de promotion d’accès aux médicaments et consommables médicaux sera mise en œuvre. Zéphirin Diabré compte tirer les leçons de la gestion de la pandémie de COVID-19 et mettre en œuvre les mesures préconisées par le Règlement sanitaire international (2005) dont le Burkina Faso est signataire. Il s’engage à réduire de façon drastique le rayon moyen d’accès aux centres de santé en ramenant le ratio « habitants par CSPS » de 9 645 habitants en 2018 à 7000 habitants en 2025. En outre, il compte renforcer le plateau technique par la normalisation des centres de santé (CSPS, CMA, CHR) en personnel et en équipements. Zéphirin Diabré va doter le pays de 2 pôles de référence à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou, avec des plateaux techniques répondant aux standards internationaux. Objectif, réduire les évacuations vers l’étranger Avec lui, les médecins passeront leur examen national de sortie dès la 6e année. Cela permettra de former directement des spécialistes dans tous les domaines, y compris la médecine générale. Les dépenses relatives à la recherche en santé sont également inscrites prioritairement dans le budget de l’Etat. Un accent particulier sera mis sur la recherche du vaccin contre le paludisme qui demeure la première cause de mortalité et de morbidité. La recherche en santé va enfin s’intéresser aux produits pharmaceutiques en vue d’accroître la production locale. L’objectif est de couvrir au moins 25% des besoins nationaux en médicaments essentiels d’ici 2025. Pour Zéphirin Diabré, il faut que d’ici à l’horizon 2025, au moins 70% des hôpitaux soient financièrement autonomes. La relecture de la loi hospitalière, le Code d’hygiène publique vétérinaire et le Code pénal pour les adapter au contexte actuel. Pour le financement du volet santé, l’UPC compte faire passer le taux d’allocation de 10,95% en 2018 à 14% en 2025 pour tendre vers la déclaration d’Abuja qui la fixe à au moins 15%.
Pr Abdoulaye Soma, candidat du Mouvement du Soleil d’avenir
Dans son programme politique basé sur 15 mesures concrètes, le candidat du Mouvement du Soleil d’Avenir entent diriger une population bien portante. Pour cela, le Pr Abdoulaye Soma propose de construire un hôpital de référence nationale et internationale. Selon sa vision, cet hôpital devrait être accessible aux Burkinabè. Cette infrastructure devrait réduire les évacuations sanitaires. Mieux, le professeur agrégé en Droit entend doter cet hôpital de référence de 3 ailes nouvelles : une aile pharmacopée et médecine traditionnelle, qui permet le traitement des malades sur la base des savoir-faire et pratiques traditionnels des différents groupes de population, de cultures et de coutumes. Une aile spirituelle, qui permet l’accompagnement en prière et l’invocation de la main de Dieu pour les malades par les autorités religieuses de leur confession. Une aile VIP, qui permet la prise en charge des maladies complexes à soins couteux.
Roch Marc Christian Kaboré, candidat du Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP)
Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, qui rebelote pour son second mandat, souligne que la santé occupe une place de choix parmi les priorités de son programme. Une fois que les Burkinabè vont le reconduire à Kosyam, il compte renforcer la lutte contre la pandémie de COVID-19, qui impacte sérieusement sur l’économie nationale. « La pandémie de COVID-19 que le monde traverse nous rappelle que nous devons faire plus en termes de sécurité sanitaire, d’anticipation et de riposte aux épidémies », note-t-il. Précurseur de la gratuité des soins au profit des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes, il entend reconduire cette politique. Il entend faire du dépistage et de prise en charge des lésions précancéreuses du col de l’utérus une priorité. Roch Marc Christian Kaboré compte multiplier les ressources financières affectées à la santé qui seront portées à 15% du budget national. L’Institut national de santé publique, créé sous son premier mandat, verra ses attributs renforcés afin, dit-il, d’être plus actif et plus visible dans la recherche en santé. Le programme politique du candidat prévoit d’atteindre d’ici à l’horizon 2025, trois grands objectifs :
- -le renforcement du dispositif d’offre de services de santé de qualité ;
- -le déploiement de mesures de prévention et de promotion pour mieux protéger et améliorer la santé des Burkinabè ;
- -la garantie de l’accès aux soins et aux services pour tous les Burkinabè, en particulier, pour les groupes vulnérables. Pour atteindre ces objectifs, Roch Marc Christian Kaboré s’engage à construire et équiper 300 CSPS pour que chaque Commune rurale…… Le candidat compte réduire le rayon moyen de couverture à 5 km. Pour cela, il compte transformer 200 CSPS des chefs-lieux de Communes rurales en centres médicaux pour relever la qualité des services offerts ; transformer tous les CSPS des chefs-lieux des régions en centres médicaux pour relever la qualité des services offerts en milieu urbain ; transformer tous les CMA fonctionnels dans les provinces en hôpitaux de district, construire et équiper 5 nouveaux hôpitaux de district (à Léna, Karangasso Vigué, Gayéri, Tougouri et Mangodara); construire et équiper des nouveaux CHU régionaux à Dédougou, Fada N’Gourma et Gaoua pour élargir la carte hospitalo-universitaire et améliorer la formation des spécialistes de la santé par le redéploiement des enseignants praticiens hospitalo-universitaires, construire et équiper trois nouveaux CHU, deux à Ouagadougou (Sabtenga et Boulmiougou) et un à Bobo-Dioulasso. Le président sortant va construire un hôpital militaire de référence à Ouagadougou. La recherche scientifique ne sera pas en reste, de même que le soutien au développement d’un programme spatial au pays sera renforcé.
Tahirou Barry, candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR)
Arrivé troisième à la présidentielle de 2015, Tahirou Barry est convaincu avec le philosophe Platon que « le premier bien est dans la santé. ». Sur ce, il écrit dans son programme politique qu’un pays rongé par la maladie est paralysé dans son élan de développement. Comme solution, une fois installé à Kosyam, Tahirou Barry va lutter contre certaines maladies récurrentes telles que le paludisme, les maladies diarrhéiques…
Le candidat du MCR compte accroître la couverture vaccinale à 100% des enfants pour le BCG, le VAT2, la fièvre jaune, le Dtcoq/P1 et P3, la rougeole, la poliomyélite et la méningite et de renforcer le contrôle de la qualité des produits pharmaceutiques et des produits agro-alimentaires. Une fois au palais présidentiel au soir du 22 novembre, il va construire et équiper les CSPS dans tous les villages en vue de réduire le rayon d’action théorique de 6.3 km en 2019 à moins de 5km et réduire le taux de mortalité intra hospitalière maternelle pour 100 000 naissances vivantes à 95 à l’horizon 2025. Ce taux est de 143/1000 en 2019 ; la transformation progressive de tous les CSPS des chefs-lieux de Communes rurales en Centres médicaux (CM) et de tous les Centres hospitaliers régionaux (CHR) en Centres hospitaliers universitaires (CHU) ; l’amélioration du plateau technique des hôpitaux et services sanitaires ainsi que la capacité technique et matérielle des établissements sanitaires de formation et supprimer les évacuations sanitaires extérieures à la charge de l’Etat ; recruter et former des agents de santé ; mettre en œuvre de façon effective le statut de la Fonction publique hospitalière ; transformer tous les camps militaires des villes en hôpitaux militaires spécialisés ; renforcer la capacité et l’efficacité des services d’urgence en assurant une prise en charge gratuite et intégrale des urgences sans prépaiement des personnes démunies. Il va aussi développer l’industrie et la recherche pharmaceutique ; promouvoir et assurer la disponibilité des médicaments essentiels génériques ; réorganiser et moderniser la pharmacopée traditionnelle et créer un centre de santé de médecine traditionnelle.
Kadré Désiré Ouédraogo, candidat du Mouvement « Agir Ensemble »
Pour ce natif de Boussouma, il compte une fois élu, inviter ses compatriotes à faire usage des vertus de la médecine traditionnelle. Kadré Désiré Ouédraogo compte bâtir une médecine burkinabè en utilisant les principes de la médecine traditionnelle combinée à la médecine moderne. Toujours sur la médecine traditionnelle, le programme du candidat met l’accent sur la recherche qui sera dotée d’un fonds de financement conséquent. Cette politique est d’aboutir à la création de médicaments dérivés des plantes médicinales locales et d’assurer la production locale des médicaments génériques. Le candidat du Mouvement « Agir Ensemble » souhaite élaborer un projet de formation courte et de certification permettant aux tradipraticiens d’être reconnus suivant certaines conditions. Il compte élaborer avec les avis et conseils de l’Ordre des pharmaciens et des tradipraticiens agréés, des autorisations de commercialisation des médicaments génériques. Le candidat va financer la recherche des innovateurs proposant du matériel médical ou tout autre outil médical innovant fait localement. Kadré Désiré Ouédraogo mise aussi sur la formation du personnel sanitaire. En ce qui concerne les équipements sanitaires, l’ancien Premier ministre veut rénover les infrastructures sanitaires et améliorer les plateaux techniques des hôpitaux. Son programme politique prévoit de doter le plus grand centre de santé de chaque région d’une machine à dialyse ou de la machine dont le centre a le plus besoin. Les zones en proie au terrorisme (régions du Nord, du Sahel et de l’Est) seront dotées de cliniques ambulantes. En ce qui concerne la lutte contre le paludisme, le candidat entend réduire son taux de mortalité par deux en cinq ans. Faire souscrire par les travailleurs de l’informel (apprentis en tous genres, bucherons, balayeurs des rues, convoyeurs de taxis ou cars dans les gares, artisans et artistes) une assurance-médicaments ou une assurance-risques liée tantôt à la pénibilité de leurs tâches, tantôt à la précarité quotidienne.
Gilbert Noël Ouédraogo, candidat de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA)
Après avoir traversé le désert (insurrection oblige), l’enfant du Yatenga revient de loin. Gilbert Noël Ouédraogo, pour la première fois, a décidé de briguer la magistrature suprême. Dans son programme politique « Mon projet pour le Faso », il entend améliorer la santé des Burkinabè. Pour lui, la santé, en plus du bien-être qu’elle apporte à l’existence humaine, permet aux populations de participer activement à l’animation de la vie sociale et économique. Comme remède aux maux qui minent le secteur de la santé, il propose de consentir plus d’effort dans la lutte contre les maladies à fort taux de mortalité. Parmi celles-ci, le paludisme. Le candidat de l’ADF/RDA n’omet pas le renforcement du plateau technique et du cadre de travail. Gilbert Noël Ouédraogo compte recruter en nombre suffisant et renforcer les capacités de ceux déjà sur le terrain pour les répartir sur l’ensemble du territoire. En matière de médicament et de technologie de santé, des efforts sont à faire pour la promotion de la pharmacopée traditionnelle, pour la lutte contre les faux médicaments et pour l’acquisition et l’entretien des outils technologiques de pointe. Selon le candidat, le financement de la santé doit être amélioré et diversifié avec un accroissement de l’effort national. Le fils de Gérard Kango Ouédraogo compte mettre l’accent sur une information sanitaire afin d’atteindre des résultats très significatifs.
Yacouba Issac Zida, candidat du Mouvement patriotique pour le salut (MPS)
Yacouba Isaac Zida, après 5 ans d’exil au Canada, prend part pour la première fois à une élection présidentielle. Le candidat du MPS propose dans son programme politique 150 engagements mesurables et quantifiables pour améliorer la santé des Burkinabè. Cet ancien chef de l’Etat et ancien Premier ministre entend mobiliser suffisamment de ressources pour la mise en œuvre effective de l’Assurance maladie universelle (AMU). Mieux, Yacouba Isaac Zida compte améliorer l’organisation et le développement de l’offre de soins pour un meilleur accès des populations aux services de santé. Le candidat du MPS souhaite, une fois revenu aux devants de la scène, renforcer les stratégies nationales de santé et les programmes de lutte contre les maladies. L’amélioration de la gouvernance du secteur de la santé et l’optimisation dans l’allocation et l’utilisation des ressources. Ce natif de Yako veut assurer une bonne redistribution de la richesse et combattre l’exclusion sociale.
Eddie Komboïgo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)
S’il est élu au soir du 22 novembre 2020, Eddie Komboïgo va s’attaquer immédiatement au secteur de la santé, à la lutte contre les endémo-épidémies dues aux maladies infectieuses et parasitaires et à la progression des maladies non transmissibles. Pour ce qui est de la maladie à Coronavirus qui a ébranlé la planète entière, il recommande une vision prospective du système de santé. Le candidat du CDP compte axer sa politique sanitaire à partir de la loi N 23/94 ADP du 19/05/1994 portant Code de santé publique au Burkina Faso. Le programme politique du candidat est articulé autour des priorités suivantes :
renforcer la gouvernance du système de santé et d’hygiène publics ; développer les Ressources humaines pour la santé ; assurer la couverture sanitaire universelle sur l’ensemble du territoire ; intensifier la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) ; renforcer les infrastructures et les équipements de l’ensemble des formations sanitaires ; renforcer le partenariat entre médecine moderne et médecine traditionnelle ; repenser et renforcer le dispositif de surveillance épidémiologique ; rendre effective la gratuité des soins aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans ; doter les centres de santé de médicaments essentiels et produits sanitaires. Eddie Komboïgo compte lutter contre la pauvreté et l’indigence dans le secteur de la santé.
Me Ambroise Ségui Farama, candidat de l’Organisation des peuples africaines-Burkina Faso (l’OPA/BF)
Pour cet Avocat qui se présente pour sa première présidentielle, la santé ne doit pas constituer un luxe ni un privilège ou un coup de chance mais plutôt un droit absolument vital pour chaque Burkinabè. Pour atteindre cet objectif, Me Ambroise Ségui Farama compte développer la couverture sanitaire en renforçant les infrastructures. Comme beaucoup d’autres « présidentiables », il veut organiser et développer de façon rationnelle et scientifique la
médecine traditionnelle pour suppléer l’insuffisance des structures sanitaires modernes. Sous son règne, il s’engage à implémenter la pharmacie hospitalière et concrétiser la Fonction publique hospitalière. Avec le natif de Loropéni, les soins médicaux et les médicaments essentiels seront accessibles à tous. Les mutuelles de santé, de même que la gratuité des soins (enfants, femmes enceintes, personnes âgées, etc.) seront promues. Le candidat de l’OPA/BF va généraliser le système de sécurité sociale et d’assurance maladie universelle. Me Ambroise Ségui Farama va solliciter les députés à travers l’adoption des mesures législatives et règlementaires en faveur de groupes cibles, notamment, les femmes, les enfants et les personnes du 3e âge. Il mise aussi sur une véritable politique médicale préventive. Enfin, il compte rendre effectif le droit à la santé (accès à des soins de qualité à des couts raisonnables).
Docteur Aimé Claude Tassembedo, candidat indépendant
Il est le seul candidat indépendant à la présidentielle de 2020. Docteur Aimé Claude Tassembedo nourrit d’énormes ambitions pour les Burkinabè en matière de leur santé et bien-être. C’est ainsi qu’une fois déclaré gagnant, il compte construire une politique de santé basée sur une double dimension de l’amélioration du plateau technique et du renforcement des capacités des acteurs du domaine (spécialisation de médecins en fonction du besoin et des projections futuristes). Il entend mettre en valeur la médecine traditionnelle et la pharmacopée. Ce spécialiste des Ressources humaines compte créer des services d’aide médicale urgente (SAMU) dans chaque province. Son programme politique prévoit le renforcement de la coopération pour le renforcement des capacités du corps médical ainsi que celle avec les partenaires pour la technologie médicale. Docteur Aimé Claude Tassembedo souhaite définitivement résoudre la question du retard en matière de santé (patient-distance-prise en charge). « Un village, un centre de santé » est une politique qui lui tient à cœur.
Docteur Ablassé Ouédraogo, candidat du parti Le Faso Autrement
Dans son programme politique intitulé « Ma profession de foi », Docteur Ablassé Ouédraogo entend donner toute la priorité au renforcement de l’accès aux soins de santé préventifs et curatifs pour tous. Le candidat du parti Le Faso Autrement compte aussi renforcer la performance et la qualité du système national de santé.
Ambèternifa Crépin SOMDA