Les forces armées royales du Maroc ont du intervenir le 13 novembre pour mettre de l’ordre dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain et surtout libérer le passage stratégique qui lie le Maroc à la Mauritanie. Cette une route commerciale était bloquée depuis octobre dernier par des éléments du Polisario en violation transgression des résolutions du Conseil de Sécurité, notamment 2414 et 2440, qui ont enjoint au « Polisario » de mettre fin à ces actes déstabilisateurs.
Une attitude dénoncée par les autorités marocaines. C’est ainsi que « Le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale », a indiqué vendredi le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Marocains résidant à l’étranger.
La libre circulation des biens et des personnes peut donc reprendre dans cette partie du pays après une opération qui se voulait «non offensive et sans aucune intention belliqueuse » et selon « des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense »,.
Zone tampon démilitarisée, Guerguarate s’étend sur environ 5 kilomètres. Son poste-frontière est le seul entre le Maroc et la Mauritanie. La route qui traverse Guerguarate constitue l’unique pour les échanges commerciaux avec les pays d’Afrique de l’Ouest.
Cette situation de blocage a créé une pénurie de fruits et légumes en Mauritanie entrainant une flambée des prix dans les marchés de Nouakchott. Plus d’une centaine de camions chargés de produits traversent par jour cette zone pour ravitailler la Mauritanie. Les enjeux de cette crise provoquée par des éléments du « Polisario » étaient non seulement politiques mais commerciales d’où la réaction des FAR à la demande du Roi.
Synthèse de FW