Les diplomates du Système des Nations-Unies au Burkina Faso ont animé le 22 octobre 2020, au siège du PNUD à Ouagadougou, une conférence de presse consacrée au bilan et perspectives pour le développement du Burkina Faso. Cette activité s’inscrit également dans le cadre des activités commémoratives du 75e anniversaires de NU.
La coopération multilatérale est hautement appréciée au Burkina Faso, par le Système des Nations Unies. Cette affirmation est de la Coordonnatrice résidente des Nations-Unies au Burkina Faso, Metsi Makheta, lors de de la conférence de presse organisée le 22 octobre 2020, par le PNUD en son siège à Ouagadougou. Une rencontre qui a réuni l’ensemble des Organismes non gouvernementaux qui ont, depuis des décennies, déposé leurs valises aux Pays des hommes intègres pour le bien-être de son peuple aussi que son entourage, à travers leur engagement à œuvrer dans des domaines très sensibles pour un développement durable et paisible pour les populations. Cette rencontre s’inscrit dans le calendrier des activités pour la commémoratives de la 75e anniversaire du Système des Nations-Unies au Burkina Faso. Cadre approprié pour chacun de ses représentants résidents de faire l’état des lieux et jeter les perspectives de son département. Pour Metsi Makheta, Coordonnatrice du Système et chef de délégation, l’ONU, dans sa mission de maintien de paix à travers le monde, accompagne le Burkina Faso dans la promotion de la paix, la cohésion sociale, le développement durable, etc. Et en ces périodes très difficiles pour le pays, la diplomate a affirmé avoir renforcé la présence de ses membres sur les terrains des opérations à travers cinq(5) bureaux. Ce dispositif, a-t-elle signifié, vise à davantage à renforcer la résilience des populations, à veiller au règlement pacifique des conflits et surtout à la dé-radicalisation des populations. A l’écouter, le Burkina Faso compte plus d’un million de personnes déplacées internes liés aux attaques terroristes, plus de trois millions cinq-cent mille (3. 500.000) personnes en besoin d’aide alimentaire, sans oublier la présence de la maladie à Coronavirus (Covid-19) qui a également des conséquences néfastes sur les populations déjà éprouvées. Une situation face à laquelle les partenaires onusiens se sont montrés plus que jamais engagés aux côtés des populations.
La Représentante-résidente de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alima J. Diarra-Nama, a félicité les mesures prises par le gouvernement burkinabè pour contrecarrer la maladie à Coronavirus. Mais elle dit regretter l’attitude des populations qui ne respectent plus ces mesures édictées. Les chiffres ne font que grimper et le Burkina Faso risque de se retrouver à la case départ si l’on n’y prend garde. L’OMS a accompagné le Burkina Faso en matière de protection sociale et la santé universelle, d’assurance maladie universelle, de gratuité des soins, a souligné Dr J. Diarra-Nama. « Notre souhait est de pouvoir octroyer des soins appropriés à moindre coût pour l’ensemble des ménages. Aider ces ménages à ne pas trop dépenser en cas de besoin de soins. J’interpelle le peuple burkinabè sur le respect strict des mesures édictées pour faire barrière à cette pandémie afin de l’éradiquer pour toujours », a insisté la diplomate de l’Organisation mondiale de la santé.
La Représentante-résidente au nom des agences de NU dans le secteur de la nutrition et Wash, Sandra Lattou , explique que l’appui des agences du système des Nations-Unies au Plan national de développement économique et social inclut la réponse à l’urgence dans le domaine de la nutrition, l’eau, l’hygiène et l’assainissement. A ce titre, des progrès importants ont été enregistrés au cours de l’année 2020, parmi lesquels la couverture de 75.000 enfants dans 341 écoles par les cantines scolaires, dont 94 écoles accueillant les enfants des déplacés. Les agences des Nations-Unies ont également accompagné le gouvernement pour l’adoption de la politique multisectorielle de nutrition et pour la création d’une ligne budgétaire dans le budget de l’État qui est aujourd’hui une réalité.
Tant d’acquis engrangés, mais toujours de défis à relever. Et l’UNICEF demande l’implication de tous les acteurs pour y arriver. « Nous travaillons avec le gouvernement du Burkina Faso et les partenaires, y compris la société civile, le secteur privé, les communautés locales et les partenaires de développement, et appelons à une action plus forte de la part de tous les partenaires afin d’atteindre les objectifs du développement durable d’ici 2030 », a soutenu la diplomate de la nutrition et Wash de NU. Mêmes ambitions, mêmes objectifs pour ses homologues en charge des questions environnementales et autres. Le système des Nations-Unies s’est engagé une fois de plus aux côtés du Faso avec ses 20 agences opérant dans le pays
M.B