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• Consommation des produits locaux: plus de 200 milliards FCFA injectés

Le gouvernement burkinabè a pris une mesure incitative portant consommation des produits alimentaires locaux par les structures publiques.

Selon un rapport de l’état de mise en œuvre des recommandations et engagements issus de la rencontre nationale Etat/secteur privé, la consommation globale des ministères en produits locaux est évaluée à 219. 652. 720. 558 FCFA de janvier 2019 à juin 2020. En rappel, le nombre de produits à prendre en compte est passé de 10 à 26.

• Alcool frelaté : une règlementation en vue

Bientôt, les fabricants de boissons alcoolisées devront se soumettre à une règlementation plus stricte. Dans l’objectif de préserver la santé des consommateurs et d’avoir des produits normés, le ministère en charge du commerce et de l’industrie mène un processus de rédaction de textes pour régir ce secteur.

C’est ainsi que les acteurs sont conviés  ce 6 octobre pour la validation du cahier des charges.

• Impôts et taxes: la ville de Ouaga se met au digital avec Sycotax

Identifier les contribuables, les localiser et leur permettre d’acquitter leurs impôts et taxes plus simplement via les moyens de paiement modernes. Ce sont-là quelques avantages du système de  collecte des taxes (Sycotax) dont le lancement officiel a eu lieu le 1er octobre dernier, en présence du Premier ministre. La société SGS est l’opérateur technique de cette innovation qui va être expérimentée d’abord dans la Commune de Ouagadougou. Les retombées attendues sont, entre autres : une augmentation des recettes, la réduction de la fraude et la création d’emplois. Le gouvernement soutient cette initiative  qui vise à renforcer les ressources propres de la Commune dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire. Une campagne de communication à l’endroit des contribuables du secteur informel va accompagner le déploiement de Sycotax.

• Banques: retraite active de CBI

Coris Bank international SA a organisé sa retraite stratégique 2020 les 2 et 3 octobre derniers. Le top management et l’ensemble des agents et des collaborateurs de la banque ont mis à profit ces 48 heures pour faire un bilan de leurs activités marquées cette année par la crise de Covid-19. C’est d’ailleurs sous le thème  « Face aux impacts de la crise de COVID-19, quelles stratégies innovantes pour une résilience de CBI SA » que la retraite stratégique a été organisée.

• Globumi SA : les attestations de solde et le calendrier de paiement disponibles

Depuis le 29 septembre 2020, les clients de Globumi SA peuvent disposer de leurs attestations de solde ainsi que du calendrier de paiement individuel relatif aux investissements Kamakolo. Selon le communiqué de la société dont nous avons eu copie, les clients ayant souscrit aux programmes d’investissements annuel (IAT) et mensuel, quant à eux, doivent encore patienter. « Les vérifications sont toujours en cours afin de mettre également à leur disposition pour consultation les attestations de solde et le calendrier de paiement dans les meilleurs délais ».

La société informe, par ailleurs, que celui qui désire obtenir la version signée de son attestation de solde devra préalablement procéder à la signature du protocole d’accord consensuel. Exception est faite pour l’attestation de solde, conformément à la date d’arrêt des activités de Globumi SA. Elle est de droit délivrée à toute personne qui en fait la demande.

• Augmenter les revenus du secteur agricole pour réduire la pauvreté

C’est l’une des recommandations faites par la Banque mondiale à l’issue de la parution de sa note sur la situation de l’économie et de la pauvreté au temps de la Covid-19, le 1er octobre 2020. La dépendance des cultures pluviales et de l’élevage entraîne un niveau élevé de risque lié au revenu. « Plus de 80 % des ménages burkinabè déclarent avoir subi un choc au cours des 3 dernières années », affirme l’institution. Les chocs les plus fréquemment évoqués sont la sécheresse et la maladie/le décès de membres de la famille, puis les prix élevés des denrées alimentaires. L’agriculture étant le principal moyen de subsistance des ménages ruraux, ces derniers sont davantage exposés aux augmentations brutales des prix des intrants agricoles.o

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