En novembre prochain, si tout va bien, se tiendront les élections présidentielle et législatives.
5 mois nous séparent de cette échéance et la CENI s’active afin de permettre aux électeurs de s’enrôler et d’apprêter le dispositif pour la votation. Pour les parties prenantes de ce rendez-vous, le temps ne s’écoule pas de la même façon. Pour le pouvoir, ces 5 mois vont paraitre bien longs, tellement les dossiers s’amoncellent: bilan du président sortant à soigner en achevant les projets en cours, préparation de la campagne électorale, gérer au mieux les mesures de soutien à une économie impactée par la Covid-19. Les syndicats revendiquent toujours la suppression de l’IUTS sur les primes et indemnités. Ce dossier s’est alourdi d’un contentieux avec les syndicats de magistrats qui attaquent l’Etat pour coupure abusive de salaires pour fait de grève.
A cela, il faut ajouter la révocation de trois agents du ministère des Finances pour faute d’une extrême gravité suite à des violences physiques sur un de leur collègue non gréviste. Il n’est donc pas exclu que la température monte du côté des syndicats pour réclamer l’annulation de cette décision. Il n’est pas exclu également que le front sécuritaire connaisse une surchauffe à l’approche de l’échéance présidentielle. C’est ce cocktail de problèmes que le pouvoir actuel doit savoir gérer pour arriver indemne au scrutin de novembre. o
Par Abdoulaye TAO