Finalement. On y est. Le coronavirus a atterri au Faso. Deux premiers cas ont été révélés au cours du weekend dernier. Il faut y faire face désormais afin de contenir son expansion.
Les autorités, on l’a appris après coup, ont fait un excellent travail de gestion de ces deux premiers cas, dès qu’elles en ont eu connaissance.
Le protocole en la matière, notamment en termes de confinement et de mise en observation des sujets en contact avec les premiers malades déclarés a été déclenché. Ce protocole n’est efficace que si tout le monde joue le jeu.
Et le plus urgent, c’est l’adoption rapide par les populations des mesures simples de prévention afin de briser la chaîne de contamination. C’est ainsi que les premiers pays frappés ont contré l’épidémie et développé leurs capacités de résilience.
Il ne faut surtout pas céder à la panique. Ce pays a survécu au paludisme qui tue plus que le Sida et la dengue, ayons juste le bon réflexe, afin que ce nouveau front qui s’ouvre sur le sol du Faso, après la fronde sociale et l’insécurité, ne soit un bourbier. Il ne dépend que de nous.
Par Abdoulaye TAO