Editorial

Bonne fortune

Le débat sur le paiement ou non de l’IUTS sur les indemnités et primes des travailleurs du public a relancé celui sur le Recouvrement des restes à recouvrer (RAR). Les RAR sont la différence entre les montants transmis aux services de recouvrement et les montants encaissés par ces derniers. Les débiteurs sont donc connus, reste à savoir pourquoi, ils ne se sont pas acquittés. Quand on sait que ces RAR sont le résultat de redressements fiscaux pour une grande partie et des déclarations sans paiement des entreprises privées et parapubliques, il y a lieu comme l’a suggéré une fois dans nos colonnes le GAPCIF, de réfléchir sur la source de ces montants et de voir, au besoin, quelle meilleure approche adoptée, afin de faire le tri entre les entreprises qui trichent, celles qui ont mis la clé sous le paillasson, et celles qui sont réellement en difficulté, donc incapables d’honorer à bonne date leur devoir.
La compréhension dont les entreprises privées honnêtes attendent des services fiscaux, c’est de leur permettre de préserver les outils de production et les emplois en attendant meilleure fortune.

Par Abdoulaye TAO

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