Le premier accord de partenariat signé entre la Banque mondiale et le Burkina Faso date du 18 février 1969. Cet accord a porté sur l’expansion et la réhabilitation de la télécommunication. Depuis cette date, l’institution de Breton Word n’a cessé d’apporter une assistance technique, des analyses économiques et sociales et surtout de déployer de nombreux projets et programmes au profit du peuple burkinabè. 1969-2019, cela fait exactement 50 ans que le Groupe de la Banque mondiale entretient des relations avec le Burkina Faso. A ce jour, c’est plus d’une trentaine de projets qui sont financés par la BM, représentant un engagement total de 2,4 milliards USD. Selon le Représentant résident de la BM au Burkina Faso, Cheick F. Kanté, ces projets de développement ont engrangé des résultats considérables dans des secteurs stratégiques tels que celui de l’eau et de l’assainissement. Ces deux secteurs, dit-il, impactent aujourd’hui 1,7 millions de personnes. Cheick F. Kanté mentionne qu’en 2018, la Banque mondiale a approuvé un financement d’une ampleur sans précédent de 300 millions de dollars qui devrait permettre d’améliorer l’accès, la pérennité et l’efficacité des services d’eau et d’assainissement en milieu urbain et rural et bénéficiera, à terme, à 2,4 millions de personnes. Il a annoncé la clôture, en fin novembre 2019, du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire (PAPSA). Lequel projet a créé des opportunités pour les agriculteurs, amélioré les rendements et favorisé l’accès des petits producteurs au financement. Selon Cheick F. Kanté, le projet a profité directement à quelques 800 000 personnes, dont 32% de femmes. Ces investissements ont permis d’augmenter de 10%, la production nationale de riz. Les rendements de maïs et de niébé ont également augmenté, respectivement, 49% et 50%. Les crédits accordés aux petits exploitants agricoles dans le cadre de ce projet ont atteint 2,26 millions USD.
100 millions USD, chaque année au budget de l’Etat
Le « patron » de la BM au Burkina Faso note qu’au titre des appuis budgétaires, chaque année, la Banque mondiale décaisse au minimum 100 millions USD, quelques fois plus, en faveur du budget national de développement. En plus de ces trois secteurs cités, la BM soutient financièrement la santé, l’éducation, les filets sociaux, le PNDES, etc. Tous ces efforts fournis par la BM pour sortir le Burkina Faso de la pauvreté et dans le souci de les capitaliser, ont inspiré la réalisation d’un « Photobook » réalisé par la BM. La dédicace de l’ouvrage a été présentée le jeudi 28 novembre 2019, à l’université privée Aube-Nouvelle. D’après Cheick F. Kanté, le Photobook a pour ambition de raconter mieux en de simples mots, l’impact des opérations sur le quotidien et le bien-être des populations burkinabè. Pour lui, plus qu’un livre, ce « Photobook » qui a pour titre « Burkina Faso, relever le défi d’une croissance inclusive » est un hymne à la résilience du peuple burkinabè. Le représentant du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Docteur Abel Seglaro Somé, a magnifié l’ouvrage par cette citation : « Une image vaut mille mots ». Il a saisi l’occasion pour saluer la contribution constante et continue de la Banque mondiale au Burkina Faso. Il a rappelé le soutien de l’institution au PNDES. Le fondateur de l’université Aube-Nouvelle s’est réjoui que son établissement ait abrité cette cérémonie dédicace du livre. A noter que le Représentant résident, Cheick F. Kanté est en fin de mission. Il a commencé sa tournée d’au revoir par le Premier ministre le 12 décembre dernier.
Ambèternifa Crépin SOMDA