Editorial

Fin de la cacophonie

Voici l’exemple même d’une mauvaise communication sur un sujet qui aurait dû être un coup médiatique pour le président du Faso dans la gestion de la crise sécuritaire. Après l’attentat de Boungou contre le convoi des travailleurs de la mine du même nom, l’intervention du président du Faso était très attendue afin de rassurer les Burkinabè sur cette hécatombe en termes d’annonce de mesures. Il y eut, certes, une mesure : le recrutement des volontaires. Mais rien sur sa concrétisation, donnant l’impression d’une impréparation en haut lieu. Au point où le ministère en charge de la défense a dû se fendre d’un communiqué pour dénoncer toutes les tentatives de recrutements en cours. Finalement, c’est le Conseil des ministres qui donnera des précisions sur cette opération, une semaine après l’annonce du président du Faso: qui, quand, où et comment tout cela sera géré par le ministère de la Défense. Il faut cependant espérer que la mise en œuvre de cette opération ne végète pas dans les lourdeurs administratives de ce pays. Il y a urgence. Les vrais volontaires savent désormais à qui s’adresser.

Abdoulaye TAO

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