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CIMAF : Bientôt une nouvelle usine à Bobo-Dioulasso

DEPUIS l’entrée en exploitation de ses usines de production de ciment au Ma- roc en 2010, le Groupe CIMAF (Ciments de l’Afrique), présent dans onze pays (Maroc, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Tchad, Gabon, Guinée Bissau, Burkina Faso, Mali, Ghana, Congo Brazzaville), a confirmé son ambition de s’imposer pour devenir l’un des acteurs majeurs de l’industrie du ciment en Afrique.

Cela s’inscrit dans la vision que le Royaume du Maroc et le Burkina Faso se font de l’intégration du continent en matière de coopération sud-sud et dans la volonté du président du Groupe, M. Anas Sefrioui, d’encourager et de participer aux élans de développement des infrastructures et du bâtiment, communément admis comme lo- comotives de toute croissance économique en Afrique. Ces expériences ont permis de faire profiter le Burkina Faso du savoir-faire et de l’expertise du Groupe dans l’indus- trie du ciment à travers la construction de l’usine CIMAF à Ouagadougou en sep- tembre 2014.

Bien au-delà des intérêts économiques intrinsèques à toute entreprise, la vision du Groupe était également de donner à ces projets, une dimension sociale et humaine, contribuant ainsi à accompagner les efforts du gouvernement du Burkina Faso à pé- renniser le développement économique et social du pays.

L’investissement initial de l’ordre de 25 milliards de francs CFA a permis d’élargir l’offre existante en ciment avec un impact certain sur la qualité et le prix au bénéfice du consommateur final. L’implantation de cette nouvelle usine a contribué à la création de plus de 800 emplois directs et indirects lors de la phase de construction et a 200 emplois permanents en phase d’exploitation de l’usine. De nombreux jeunes burkinabè ont ainsi profité de l’expertise de CIMAF. La quasi-totalité de l’équipe technique étant constituée de jeunes techniciens et ingé- nieurs burkinabè qui ont été formés aux procédés ciment au Maroc, avant leur prise de fonction. Les activités de CIMAF au Burkina ont connu une progression appré- ciable au cours des dernières années, tirées par les programmes d’investissements (im- mobiliers et projets de construction d’infras- tructures) lancés dans plusieurs régions du Burkina Faso. C’est dans un souci de mieux approvisionner la région des Hauts-Bassins que le projet d’implantation d’une nouvelle usine a vu le jour.

Grâce à cette Unité de production, CI- MAF se positionne pour approvisionner avantageusement toute la zone Ouest du Burkina, en répondant à la demande crois- sante en ciment pour les grands chantiers de construction (ponts, routes, logements so- ciaux, échangeurs, etc.). La nouvelle usine promet d’être un vrai moteur pour le dyna- misme de la région, en offrant aux acteurs économiques de nouvelles opportunités.

Les travaux sur le site connaissent une progression très appréciable et les délais prévus seront respectés par le constructeur franco-allemand Thyssenkrupp (référence mondiale dans le domaine), qui a été solli- cité pour la réalisation de ce projet.

Prévue pour être opérationnelle en 2019, la future usine devrait coûter 25 milliards FCFA, avec une capacité de production de 600.000 t/an. Elle sera dotée d’équipements de 3e génération répondant aux standards internationaux en matière de technologie et de respect des règles environnementales.

Cette réalisation portera la capacité glo- bale annuelle pour CIMAF au Burkina à 1,2 million de tonnes de ciment pour un inves- tissement global dans le secteur du ciment d’environ 50 milliards de francs CFA en moins de 5 ans. CIMAF devrait pouvoir contribuer à la création de centaines d’em- plois directs et indirects à travers ces deux projets. Avec un marché de 2, 5 millions de tonnes en 2019 et un taux de croissance de 10% sur les cinq prochaines années, la concrétisation du projet CIMAF DIOU- LASSO offrira une nouvelle cartographie de l’industrie cimentière au Burkina.

Cette nouvelle Unité de production per- mettra de faire passer à 6 millions de tonnes par an, l’offre nationale globale en ciment à toutes cimenteries confondues, à même de satisfaire largement une demande en ciment au Burkina pour les 10 prochaines années.

J.B

 

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