Editorial

On y est !

L’Assemblée nationale du Burkina a ratifié l’accord portant Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF) le 23 mai 2019. Le 29 mai 2019, le Burkina Faso, via Léopold Bonkoungou, Ambassadeur, Représentant permanent adjoint du pays auprès de l’Union africaine, a procédé au dépôt des instruments de ratification de cet accord à Addis-Abeba. Le Burkina devenait ainsi le 24e pays à transmettre ses instruments de ratification requise pour l’entrée en vigueur de cette Zone de libre-échange. Le 30 mai 2019, la ZLECAF est entrée en vigueur consacrant ainsi un marché commun de plus de 1,2 milliard d’habitants. Elle contribuera à la levée des droits de douanes sur certains produits; toute chose qui impactera sur le commerce entre les pays africains jusque-là jugé faible.
Les marchandises pourront donc circuler sur un vaste territoire avec moins de barrières douanières tant qu’elles respecteront les règles d’origine. L’Uemoa l’expérimente avec plus ou moins de succès. Ça, c’est le bon côté des choses. «La ZLECAF reste une vraie opportunité pour les pays à condition de s’y préparer en levant les goulots d’étranglement non tarifaires, comme les infrastructures physiques, les coûts logistiques et d’autres obstacles à la facilitation des échanges», a prévenu la Banque mondiale.
Quand on connait l’état de nos corridors et les pratiques qui ont cours, il faut un plan vigoureux de salubrité publique pour les assainir. Aux politiques de montrer que cette fois, ils y croient vraiment.

Abdoulaye TAO

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