Les régions du Centre et du Plateau central étaient les seules sur les 13 que compte le Burkina Faso qui n’abritaient pas de mines d’exploitation industrielles. Si une interdiction de délivrer un permis de recherche justifie la non-existence des mines dans la région du Centre, tel n’était pas le cas pour le Plateau central.
En 2020, 2 mines industrielles exploiteront de l’or dans cette région, plus précisément dans la province du Ganzourgou.
La société West African Resources a informé, dans un communiqué en date du 17 avril 2019, qu’elle avait commencé la construction de son projet aurifère Sanbrado, situé dans le département de Boudri, dans la province du Ganzourgou.
L’exploitation se fera à ciel ouvert, à travers plusieurs fosses, toutes situées à moins de 1 à 2 km du site de l’usine, et une mine souterraine accessible par un portail situé à l’extrémité de la mine. (DR)Selon nos informations, le lancement officiel des travaux de construction de la mine interviendra, en principe, le 27 avril 2018. Cette mine sera exploitée par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA qui a obtenu son permis suivant le décret n°2017-0104/PRES/PM/MEMC/MINEFID/MEEVCC du 13 mars 2017 portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or. Suite aux travaux effectués depuis 2017, la société a demandé et obtenu en décembre 2018, une modification de son permis. Le premier lingot d’or sera coulé au second semestre 2020. La mine a une durée de vie de 11 ans.
Outre la réserve principale, 4 autres ressources minérales ont été découvertes dans la zone de Mankarga (Ganzourgou) et contribueraient à prolonger la durée de vie initiale de la mine de 11 ans. L’exploitation se fera à ciel ouvert, à travers plusieurs fosses, toutes situées à moins de 1 à 2 km du site de l’usine, et une mine souterraine accessible par un portail situé à l’extrémité de la mine. La seconde mine qui entrera en production bientôt est Orezone Bomboré SA, filiale du Groupe canadien Orezone Corporation. La société est titulaire d’un permis d’exploitation industrielle octroyé le 30 novembre 2016. En décembre 2018, elle a été autorisée à signer sa convention minière avec le ministère des Mines et des Carrières. La convention a effectivement été signée le 26 février 2019. Selon la convention, le coût d’investissement est estimé à 190,120 milliards FCFA. La production attendue est de 39,6 tonnes d’or sur les 10 ans de la durée de vie de la mine. Les recettes attendues par l’Etat se chiffrent à 149,806 milliards FCFA.
Orezone Bomboré compte créer 693 emplois. Il est attendu la somme de 810 millions FCFA au titre du fonds minier de développement local. Son premier lingot est attendu pour 2020.
E K