D’après la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine H. Coulibaly, le secteur de la micro finance joue un double rôle dans le tissu économique burkinabè. Primo: l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè des villes et des campagnes. Secundo: appuyer le Programme national de développement économique et social (PNDES) en matière de réduction de la pauvreté à travers notamment, la génération de revenus et la création d’emplois. Elle ajoute que la micro finance occupe une place primordiale dans les politiques de développement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Sur la santé financière du secteur, Rosine H. Coulibaly a égrené quelques chiffres. Elle mentionne que le nombre de points de services de micro finance est passé de 631 au 31 décembre 2015 à 699 au 31 décembre 2016.
Dans le même temps, le nombre de membres bénéficiaires des services des SFD est passé de 1.564.160 en 2015 à 1.858.806 en 2016, soit une hausse de 6,47%. La micro finance se comporte bien au Burkina Faso, en témoignent les derniers chiffres sur l’encours de dépôt et de crédit.
En effet, l’encours des dépôts est passé de 180.670.000.000 FCFA en 2015 à plus de 195.000.000.000 FCFA en 2016, soit une hausse de 7,98%. Et l’encours de crédit s’est établi à près de 143 000 000 000 FCFA en 2016 correspondant à une hausse de plus de 10% par rapport à l’année 2015.
La position du secteur de la micro finance burkinabè par rapport à celle de l’UEMOA (il y a lieu de l’indiquer) en matière d’intermédiation financière, la contribution du Burkina Faso est de 13,85% correspondant à la 3e place après le Sénégal et la Côte d’Ivoire pour une croissance impulsée par une hausse des crédits de plus de 18% (ça c’est la situation du Burkina comparée au pays de l’UEMOA).
De façon générale, Rosine H. Coulibaly fait savoir que l’évolution du secteur de la micro finance est marquée par une progression continue entre 2015 et 2016 du nombre de membres avec plus de 30% de sociétariat national et une croissance des encours des dépôts de près de 8% et de crédit de près de 10%.
Ces informations ont été communiquées à l’occasion de la cérémonie de dénomination de nom de Microcred Burkina devenue, depuis le 30 novembre 2018, Baobab Burkina.
Rachel DABIRE