Cette semaine, se tient au Faso les Journées de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). Le concept est à sa 2e édition au Burkina. Ainsi, l’engouement suscité en 2017 laisse espérer une bonne moisson en termes de participation. L’indicateur principal de ces Journées, ce sont la qualité et le nombre de participants. La bourse a trouvé, à travers l’organisation de ces Journées, la voie royale pour briser les préjugés, convaincre les sceptiques et rassurer ceux qui y font le premier pas.
Le but du jeu est d’augmenter le nombre de citoyens actifs sur le marché boursier. Le processus de démocratisation de la bourse est ainsi lancé. C’est un travail de longue haleine. Et les spécialistes de la communication ont du pain sur la planche pour amener une masse critique de nos concitoyens à s’intéresser à ces nouveaux produits financiers, à participer activement au financement de l’économie, à s’intéresser à la vie des entreprises à travers des prises de participations, ou tout simplement à faire fructifier leurs épargnes.
C’est une œuvre délicate et vitale pour le marché financier régional. Si les institutionnels et les grandes entreprises sont acquis à la cause, il reste néanmoins les PME/PMI sur qui reposent en partie les économies de nos pays. Le nouveau compartiment qui leur est dédié devrait servir de catalyseur. Il reste la bataille pour la captation des petits épargnants à gagner; eux qui sont déjà hameçonnés par le trading et les produits financiers en ligne, avec tous les dégâts qu’on leur reconnait au sein des ménages.
Il y a donc une niche que la BRVM pourrait investir, parce qu’elle offre plus de garantie.
Abdoulaye TAO