• Ça bouge du côté du ministère des Mines
En 2 Conseils des ministres (26 septembre 2018 et 17 octobre 2018), le gouvernement a adopté, pour le compte du ministère des Mines et des Carrières, 5 décrets dont 4 portant application de la loi N°028-2017/AN du 18 mai 2017 portant organisation de la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso. Un des décrets porte sur l’organisation, les attributions, la composition et le fonctionnement de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF), alors qu’un autre porte sur le statut des membres de la BNAF. L’adoption du décret portant détermination des quantités maximales d’or brut autorisées en possession ou en détention était très attendue. Il permet de contrôler la possession, la détention, l’achat et la vente de l’or brut au Burkina Faso et de lutter contre la fraude liée à la commercialisation de l’or.
Le gouvernement a aussi réactualisé le contrôle des conditions de coulée, de pesée et de colisage de l’or produit industriellement et du contrôle de la quantité et de la qualité de l’or et des autres substances précieuses par un nouveau décret. Ce décret permettra de mieux assurer le contrôle de la production de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso et de réduire les cas de fraudes dans le domaine de la commercialisation de ces produits. Le dernier décret porte sur l’organisation des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées de l’or et des autres substances précieuses.
Il permettra de mieux organiser le sous-secteur des exploitations artisanales et semi-mécanisées de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso, conformément aux articles 13 et 26 de la loi N°028-2017/AN du 18 mai 2017 portant organisation de la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso.
• Obligations du Trésor : un taux de couverture de 124% pour le Burkina Faso
Le 17 octobre 2018, l’Etat du Burkina lançait des obligations assimilables du Trésor d’un montant mis en adjudication de 20.000 millions de FCFA. Au 18 octobre 2018, date de valeur des obligations, le montant global des soumissions s’élevait à 24.892,83 millions de FCFA. Une réussite pour cette opération qui a réalisé un taux de couverture de 124,46%. L’UMOA-Titres, qui a publié les résultats de cette émission, informe que le remboursement de ces obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance arrêtée pour le 18 octobre 2021. Le paiement des intérêts se fera annuellement à un taux de 6,15% dès la première année.
• Education : état de la mise en œuvre du protocole d’accord entre les syndicats et le gouvernement
Le protocole d’accord entre la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) et le gouvernement a été signé le 27 janvier 2018. A ce jour, sur les 56 points d’engagement pris, le gouvernement a entièrement réalisé 18 engagements, et 37 sont en cours de réalisation. Seuls 7 points en cours de réalisation parmi les 37 sont hors délai. Parmi les engagements réalisés, on peut citer l’adoption d’un statut valorisant pour le personnel d’éducation et de la recherche, la relecture des textes relatifs aux conditions d’octroi des bourses d’études en tenant compte du mérite, mais aussi des conditions de vie, pour une justice sociale ; la tenue de la conférence des enseignants au bureau pour fin février au plus tard, la publication de la liste des établissements reconnus au plus tard le 31 août de chaque année scolaire, le paiement des arriérés de prises en charge des ex-formateurs des Centres d’éducation de base non formelle (CEBNF) d’ici à la fin du mois de février 2018, la réorganisation institutionnelle de la direction des ressources humaines, l’allocation de moyens aux encadreurs pédagogiques, etc. A propos de l’allocation de moyens aux encadreurs pédagogiques, il a été décidé d’allouer 2,500 millions de FCFA à chaque Circonscription d’éducation de base (CEB) par an.