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De Bonnes Sources

• AIR Burkina: un CRJ-100 en renfort
La compagnie aérienne nationale Air Burkina a annoncé cette semaine le recours à un aéronef d’appoint pendant la période du 21 au 25 septembre 2018. Il s’agit d’un CRJ-100 qui va suppléer l’absence du CRJ-900 qui va en visite technique. Le nouvel avion opérera uniquement par classe économique, avec une capacité de 50 places.

• Décision du président Assemblée nationale: tous les agents au billetage !
Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Sakandé, a décidé de jouer la carte de la transparence dans la gestion du personnel du parlement. Ses services ont initié une opération billetage afin d’avoir une idée réelle des effectifs d’agents parlementaires. Les chargés du contrôle ont pour mission d’identifier chaque agent en fonction de son poste et de vérifier si les indemnités servies sont effectivement dues. Les trops perçus feront l’objet d’ordres de recettes et les fonctionnaires fantômes seront élagués de la liste des agents.

• DGI: les chiffres du mois d’août
84,37% ! C’est le niveau de recouvrement des recettes de la direction générale des impôts pour le mois d’août. Le montant des recouvrements s’élève à 51,723 milliards de FCFA, sur une prévision de 61,308 milliards de FCFA. Sur l’ensemble de l’année, de janvier à août, le taux de réalisation est de 79,17%. La DGI a récolté 495,049 milliards de FCFA, sur une prévision de 625,318 milliards de FCFA.

• CIMAF  bénéficie d’un prêt de 6 milliards de FCFA de la BOAD
Les Ciments d’Afrique (CIMAF) sont en bons termes avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Une relation de confiance qui s’est traduite par l’octroi d’un 3e prêt à cette société burkinabè. Lors de sa 110e session ordinaire, le 20 septembre dernier, le conseil d’administration de la banque a approuvé 9 projets. Parmi les nouvelles opérations, elle a accordé un 3e prêt à court terme aux Ciments de l’Afrique au Burkina Faso. Une entrée d’argent frais qui aidera au financement partiel de l’importation de matières premières pour la production de ciment au Burkina Faso. Selon le communiqué de la BOAD, ces matières premières sont, entre autres, du clinker, du calcaire, du tuff et du gypse. Le montant de ce financement est de 6 milliards de F CFA.

• Crise dans les huileries : les importateurs prêts à enlever le stock national
Le réseau des importateurs et distributeurs d’huiles alimentaires a signé, le 21 septembre 2018, un mémorandum avec le ministère du Commerce, d’Industrie et d’Artisanat visant à enlever le stock de d’huiles alimentaires et d’aliments pour bétail de la SN-CITEC et des autres unités industrielles de production d’huiles alimentaires qui respectent le cahier des charges des huileries et la réglementation économique en vigueur. Les 12 plus gros importateurs et distributeurs d’huiles alimentaires devront procéder à l’enlèvement des 10.000 tonnes d’huiles invendues qui alimentaient la « colère » du groupement professionnel des industriels. Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, a fait savoir que les prix pratiqués sur le marché ne vont pas changer. C’est ainsi que le bidon d’huile de 20 litres sera vendu à 13.500 FCFA afin, dit-il, de ne pas affecter le pouvoir d’achat du consommateur.

• Commande publique: les montants inférieurs à 1 million enregistrés gratis ?
«Pour compter du 1er janvier 2018, l’article 428 du CGI prévoit que: les commandes publiques d’un montant inférieur à un million de FCFA hors taxes sont enregistrées gratis». Désormais, en vertu de cette disposition, ces actes qui étaient jadis exemptés de l’enregistrement sont dorénavant soumis obligatoirement à la formalité de l’enregistrement. Une circulaire du ministre de l’Economie affirme que cette formalité se fera sans paiement de droits. Mais, est-ce pour cela que l’enregistrement se fera «gratis»? Pour un marché de moins de 1.000.000 FCFA, voici ce qu’on dépense en frais d’enregistrement: pour un droit de timbre pour un contrat de 7 pages, il faut 7×400 FCFA, soit 2.800 FCFA. Le contrat est en 5 ou 7 exemplaires, soit 19.800 FCFA. Ensuite, l’on doit verser un droit forfaitaire d’enregistrement de 6.000 F CFA par marché, plus un timbre pour fiche de décompte de 500 FCFA. Ce qui fait un total de 26.300 FCFA pour un seul marché.

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