• Terrains nus de Ouaga 2000: une sommation de mise en valeur
Après la ZACA, le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme s’attaque à la zone de Ouaga 2000. Le 6 septembre dernier, lors d’une conférence de presse, le secrétaire général du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Léon Paul Toé, a rappelé que le délai de mise en valeur des parcelles à titre d’habitation est de 5 ans, et qu’il est tout à fait légitime pour la SONATUR d’exiger le respect de ce délai. Ainsi, les détenteurs de parcelles dans la zone A de Ouaga 2000 ont jusqu’au 31 décembre 2018 pour les mettre en valeur. Passée cette date, des sanctions seront prises à l’encontre des attributaires. Notons que sur 4.281 parcelles à usage d’habitation vendues en 1997 dans la zone A de Ouaga 2000, seulement 1.403 parcelles ont été mises en valeur à ce jour.
• La mine de Boungou en phase de production commerciale
La compagnie minière SEMAFO a annoncé la semaine dernière l’entrée en phase de production commerciale de sa mine Boungou, au Burkina Faso. Cela est intervenu le 1er septembre lorsque les opérations ont atteint 30 jours consécutifs de traitement, à plus de 75% de la capacité nominale de l’usine (4.000 tonnes/jour). Durant la période de 30 jours, l’usine a traité plus de 90.000 tonnes de minerai à une teneur moyenne de 2,4 g/t d’or et à un taux de récupération de 83%. La mine de Boungou a produit son premier lingot d’or en fin juin dernier. La phase de production commerciale désormais atteinte, elle devrait livrer en 2018 entre 60.000 et 70.000 onces d’or.
• Situation nationale : l’opposition appelle à une marche-meeting le 29 septembre 2018
Les partis politiques affiliés à l’opposition politique jugent le bilan à mi-mandat du pouvoir Roch Marc Christian Kaboré peu reluisant. Dans une déclaration, ils disent en vouloir pour preuve la recrudescence des attaques terroristes dans l’Est du pays qui a vu la mort de près d’une vingtaine de militaires burkinabè. Aussi, elle note que la corruption et le népotisme continuent de se développer et que le chômage des jeunes et des femmes est toujours tenace. L’opposition politique accuse également le Mouvement du peuple et du progrès (MPP), parti au pouvoir, d’instrumentaliser la justice à des fins politiques. Pour cela, elle appelle les Burkinabè à descendre dans la rue le 29 septembre 2018 pour «interpeller vigoureusement le parti au pouvoir à rectifier le tir pendant qu’il est encore temps».
• Ambassade de France: le deuxième conseiller installé
L’ambassade de France à Ouagadougou était en attente d’un deuxième conseiller depuis le départ de Nadia Fanton. C’est désormais chose faite. Le nouvel arrivant s’appelle Nicolas Courtin. Il a pris service depuis le 3 septembre dernier. Il fait office de deuxième conseiller, conseiller politique et presse. Le nouveau promu est presqu’un confrère, chercheur, historien de l’Afrique, il a également été journaliste pendant cinq ans, puis rédacteur en chef adjoint de la revue scientifique Afrique contemporaine, d’après la note de sa présentation.
• Le premier Salon international du coton et du textile à Koudougou
Plus de 1.000 personnes provenant de pays africains et du monde sont attendues à cette 1re édition du Salon du coton et du textile qui se tiendra du 27 au 29 septembre 2018.
A travers ce Salon, le gouvernement entend réunir sur le même site les acteurs qui interviennent dans la chaine du coton : de la production à la transformation. Ces informations ont été communiquées par Harouna Kaboré, ministre du Commerce, au cours d’une conférence de presse organisée le 7 septembre 2018 à Koudougou. Il a aussi annoncé que l’Allemagne sera le pays invité d’honneur. L’organisation a été prise en charge à 53% par le gouvernement et les 47% par les partenaires techniques et financiers et des sponsors. Cette foire a pour thème «la transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses».