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Sommet Tech for Good : Les annonces des géants de l’informatique

Le 23 mai 2018, le gratin de la technologie s’est réunie à l’Elysée, en France, pour le sommet «Tech for Good». Une réunion consacrée à la technologie au service du bien commun, à savoir l’impact des nouvelles technologies sur la société, à leur contribution au bien commun. Près de 60 acteurs ont répondu à l’appel à l’engagement du président français Emmanuel Macron.
Voici une sélection des différentes actions annoncées

■ Microsoft 
Microsoft Corporation est une multinationale informatique et micro-informatique américaine, fondée en 1975 par Bill Gates et Paul Allen. Présent au sommet Tech for Good, le géant des logiciels a annoncé la création d›un programme «Innovation IA» pour lequel une centaine d’experts va être recrutée. Il s’agira de mettre en place des projets autour de l’intelligence artificielle dans cinq domaines «à forts enjeux économiques et sociétaux», à savoir la santé, l’environnement et l’énergie, les transports, les services financiers et l’agroalimentaire.

■ Google.org
Google est une entreprise américaine de services technologiques fondée en 1998 dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergueï Brin, créateurs du moteur de recherche Google. C’est une filiale de la société Alphabet depuis août 2015, qui était représentée par sa fondation Google.org. Cette dernière a promis un don de 100 millions de Dollars sur cinq ans «pour soutenir les organisations en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique qui développent des solutions technologiques permettant aux personnes d’acquérir de nouvelles compétences, pour trouver plus facilement un emploi dans une économie de plus en plus numérique», assure dans un communiqué de presse Jacquelline Fuller, présidente de Google.org. La fondation souhaite également former au numérique 1 million de personnes en Europe d’ici à 2020. L’année dernière, le géant américain a revendiqué la formation de 70.000 personnes rien qu’en France. La firme de Mountain View est actuellement critiquée en Europe, notamment pour ses abus de position dominante et ses pratiques d’optimisation fiscale.

■ Uber
L’entreprise de Véhicules de transport avec chauffeur (VTC) a annoncé le renforcement de la couverture d›assurance de ses chauffeurs en France et en Europe. Jusqu›ici, Uber proposait en France une couverture uniquement pour les accidents. Le dispositif va désormais être élargi pour inclure des protections en dehors des courses, en cas d’arrêt de travail lié à une blessure, une maladie, ou en cas d’événements de la vie comme une naissance.
Gratuit et financé par Uber, ce dispositif sera étendu en début juin à 21 pays en Europe pour concerner au total quelque 150.000 indépendants, dont 35.000 en France, sous certaines conditions. L’entreprise américaine n’a pas précisé le coût de cette nouvelle couverture conclue avec l’assureur français Axa, indiquant seulement qu’il s’agissait d’un investissement «significatif». A titre de comparaison, la couverture aux Etats-Unis est optionnelle, payante, et n’inclut pas la protection en dehors des courses.

■ IBM 
International Business Machines Corporation, connue sous le sigle IBM, est une société multinationale américaine présente dans les domaines du matériel informatique, du logiciel et des services informatiques. Il a annoncé lors du sommet la création de 1.800 emplois en France au cours des deux prochaines années. Ces nouveaux postes seront dédiés aux domaines de l’intelligence artificielle, la «blockchain», le «Cloud Computing» et l›internet des objets (IoT). Parmi ces recrutements, 400 avaient déjà été annoncés au début de l’année.
En parallèle, IBM prévoit d’étendre ses programmes de formation grâce à la création d’une «IBM France Academy», basée à Paris. Ce centre sera dédié à la formation des employés du groupe, des clients et des partenaires aux compétences requises à l›ère de l›intelligence artificielle.

NK


Facebook n’est pas en reste de l’élan

Le plus grand réseau social au monde va renforcer ses investissements en France via son principal laboratoire de recherche sur l’intelligence artificielle, installé à Paris depuis trois ans. Lors d’une visite, le 23 mai dernier, au siège parisien de Facebook France, Mark Zuckerberg, PDG du groupe, a promis de financer 48 bourses et 8 thèses consacrées à l’intelligence artificielle dans quatre universités françaises par le biais du centre Facebook AI Research (FAIR). C’est le double de celles annoncées en janvier 2018 dans le cadre d’une première enveloppe de 10 millions d›Euros. Présidé par le jeune chercheur (ex-CNRS) Antoine Bordes, le centre compte désormais 50 chercheurs, ingénieurs et doctorants.
Facebook a également doublé le nombre de serveurs -au nombre de 20 désormais – qui seront offerts à des instituts français de recherche d’ici à 2022. Enfin, le groupe a lancé un appel à projets destiné à des laboratoires et des associations qui devront présenter des projets conjoints «d’intérêt général».

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