Economie

Préoccupations du secteur privé : Plusieurs réponses en cours

 

En attendant le bilan officiel du comité chargé de suivre la mise en œuvre des recommandations de la dernière Rencontre Gouvernement/Secteur privé (RGSP), certains s’en satisfont déjà. A la veille de la prochaine RGSP, dont la date n’est pas encore fixée, un rapport fera le point du traitement des préoccupations soulevées lors de la 15e édition tenue le 8 mai 2016 à Bobo-Dioulasso. Mais, déjà, certains importants acteurs du secteur privé national, qui ont pris part à la dernière RGSP, dressent un bilan indiquant que la quasi-totalité des préoccupations sont en cours de résolution ou ont même trouvé solutions.
Lors de son assemblée générale ordinaire tenue le 24 avril 2018, à Ouagadougou, le Conseil interprofessionnel des entreprises du Burkina Faso (CIDEF) que préside l’homme d’affaires Lassiné Diawara a fait un état des lieux des points qui devaient être traités. Il s’agit notamment des points pour lesquels le secteur privé attend que le gouvernement engage des actions en vue de favoriser sa meilleure contribution à la mise en œuvre du PNDES.
En rappel, la 15e RGSP avait pour thème «Quelles mesures pour une contribution efficace du secteur privé à la mise en œuvre du PNDES ?», et les organisations représentant les milieux d’affaires, à l’occasion, sont venues à la tribune évoquer les freins à leur participation optimale au développement économique.

Ce tableau fait ressortir le bilan, selon le CIDEF, de la prise en compte par le gouvernement, au mois d’avril 2018, des recommandations formulées par le secteur privé lors de la 15e RGSP.

Ces préoccupations avaient été compilées par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Au total, douze points avaient été exprimés.
Les acteurs du privé avaient préconisé «la revue de la fiscalité nationale» afin de mieux adapter le système fiscal aux politiques de développement et aux préoccupations du secteur privé. Tout en souhaitant une impérative organisation d’assises nationales sur la fiscalité, ils avaient également suggéré l’accélération de la procédure de remboursement de la TVA en informatisant le circuit de traitement pour soulager les entreprises dont les trésoreries souffrent des longs délais de liquidation de crédits de TVA.
Il a également été question de «l’apaisement du climat social et du rétablissement de la confiance entre le gouvernement, le secteur privé et les travailleurs», «la réalisation d’infrastructures de soutien à l’économie», à savoir des routes, la production d’énergie et l’érection d’infrastructures de télécommunications.
Les autres points concernent «la mise en place de mécanismes de facilitation de l’accès au crédit», «la sécurisation des biens et des personnes», «le paiement de la dette intérieure», «l’indemnisation des entreprises victimes des casses», «l’assouplissement des conditions d’importation d’équipements et de matériel roulant», «le renforcement du dialogue entre les collectivités locales, les sociétés minières et les populations riveraines des sites miniers», «l’accès des PME à la commande publique», «la promotion et la protection des industries» et «la simplification administrative». Le bilan dressé par le CIDEF au cours de ce mois d’avril 2018 fait ressortir une liste de «préoccupations résolues» et celles qui sont «en cours de résolution».

Karim GADIAGA

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