• SITARAIL: 53 millions d’Euros pour 2017
La Compagnie du Cambodge a rendu publics ses résultats pour l’exercice 2017. Il en ressort une baisse de 1% du chiffre d’affaires qui s’établit à 53 millions d’Euros contre 54 millions d’Euros en 2016.
Notons qu’à la suite de la cession de Havas réalisée en juillet 2017 par Compagnie du Cambodge, les chiffres de Havas ne figurent plus dans les états présentés, conformément aux normes en vigueur.
Le chiffre d’affaires de Compagnie du Cambodge est par conséquent essentiellement réalisé par sa filiale SITARAIL qui exploite la ligne de chemin de fer reliant la Côte d’Ivoire au Burkina Faso. Les 53 millions d’Euros de chiffre d’affaires sont donc ceux de la SITARAIL. L’activité a été pénalisée en 2017 par la baisse des trafics d’hydrocarbures et de farine, ainsi que la diminution du transport voyageurs. Le quatrième trimestre 2017 a néanmoins connu un retour à bon niveau d’activité, avec des volumes soutenus et un démarrage précoce de la campagne coton.
• Manganèse de Tambao: gouvernement cherche repreneur
Le Burkina Faso cherche un nouveau partenaire pour le projet de manganèse de Tambao, le plus grand gisement de manganèse au monde.
L’information a été donnée par le site Bloombergle, 21 février dernier. Le site d’information se réfère à une interview que le ministre des Mines, Oumarou Idani, a donnée dans la capitale Ouagadougou où il affirmait qu’ «il est logique de trouver un partenaire stratégique fiable et de lancer un nouveau projet». Sur l’affaire Pan African Minerals, le ministre a cité une «rupture de confiance» entre les deux parties. Souleymane Mihin, directeur général de Pan African Minerals, contacté au téléhpone par Bloombera, déclaré qu’il ne pouvait pas faire de commentaires parce que le procès est en cours. Avec des réserves estimées à 100 millions de tonnes, Tambao est la plus grande ressource de manganèse au monde. Tambao a fait l’objet d’un différend antérieur sur les droits entre le Burkina Faso et Wadi al Rawda Investments LLC, basé à Dubaï, qui a signé un accord d’exploitation en 2007. Le différend a été réglé en 2013.
• Bons du Trésor: un taux de couverture de 74,26%
Le 21 février dernier, le Burkina a lancé une émission de bons assimilables du Trésor portant sur un montant de 25 milliards de F CFA, sur une durée de 12 mois. Au lendemain de l’émission des bons, le taux de couverture de l’opération s’élève à 74,26%. Selon le communiqué de l’UMOA-titres du 22 février 2018, le montant global des soumissions est de 15,566 milliards de F CFA. Pour rappel, la présente émission vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat-gestion 2018.
• Association Fontenay-le-Comte: rénover le CSPS de Gaoua
Bientôt 30 ans de collaboration entre l’association Fontenay-le-Comte et la ville de Gaoua, au Burkina. Pour marquer cette étape, Fontenay-le-Comte participera à la construction-rénovation du centre de santé de Niobini. Il s’agit du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du secteur 8 de Gaoua. Pour Daniel Garnier, président de l’association de jumelage Fontenay-Gaoua, qui a présenté le projet de rénovation-construction aux adhérents, «le CSPS de Niobini reçoit 700 consultations curatives par mois et 120 consultations préventives». Il s’agit d’un projet de 142.300 €. La ville de Gaoua y participera pour un montant de 45.800 €.
• Monnaie unique CEDEAO: une feuille de route révisée a été adoptée
Réunie à Accra, la Task Force présidentielle sur la monnaie unique de la CEDEAO, composée des présidents du Nigeria, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Ghana, a adopté le 21 février 2018 la feuille de route révisée pour la réalisation du projet. Elle permet de rajuster le calendrier et d’accélérer la marche vers cette devise unique dans l’espace CEDEAO. A l’issue de la rencontre, la Task Force a réaffirmé son engagement politique à réaliser la monnaie unique de la CEDEAO en 2020. Sa mise en œuvre se fera selon une approche graduelle privilégiant un démarrage avec les pays qui respectent les critères de convergence, tandis que les autres pourront s’y joindre ultérieurement.