Il est aujourd’hui possible à tout burkinabè qui le désire d’obtenir 10 000 dollars pour investir dans n’importe quel domaine de son choix. Mieux, ce montant est non remboursable contrairement aux autres prêts. Cette opportunité unique est offerte par le banquier philanthrope, actuel PCA de « united Bank for Africa », UBA, le nigérian Tony Elumelu. A travers sa fondation Tony Elumelu, il a lancé en 2015 un programme d’entreprenariat au profit de 10 000 jeunes africains. L’objectif à terme est d’investir 100 millions de dollars sur 10 ans pour identifier, former, encadre et financer 10 000 entrepreneurs de 2015 à 2024. Il dit être convaincu que « personne ne va développer l’Afrique à leur place ». Et c’est pour cela, qu’il a décidé de faire cette main-tendue, surtout à sa composante jeunesse. Depuis son avènement, le programme a formé, encadré et financer près de 3 000 entrepreneurs venant de toute l’Afrique. Avec les outils reçus, ils ont transformé leurs entreprises d’une manière qui a eu des impacts sur leurs communautés et dans plusieurs cas, sur leurs pays.
Un engouement très faible des Burkinabè
A ce jour, ils sont 7 Burkinabè qui ont bénéficiés de cette manne financière pour leurs différents projets. Si en 2017, 84 Burkinabè y ont pris part, seulement 3 ont été retenu. Pendant ce temps, le Nigéria avait 509 participants, le Ghana 24, la Côte d’Ivoire 23, le Bénin 20 et le Togo 15. Face à ce faible engouement des Burkinabè, UBA/Burkina veut y remédier à travers une stratégie de communication plus axée sur les potentiels porteurs de projets. La contribution du gouvernement à travers le ministère de la jeunesse, de l’emploi et de la formation professionnelle, grand bénéficiaire de ce programme d’entreprenariat sera fortement sollicitée. La presse nationale et toutes les différentes plateformes des jeunes ne seront pas oubliées. Cette préoccupation à permettre une plus grande participation des Burkinabè à fait l’objet d’une rencontre d’échange entre le service communication de UBA/Burkina et les journalistes. C’était le vendredi 19 janvier 2018 au siège à Ouagadougou. De nombreuses potentialités économiques existent au pays des Hommes intègres. L’agro-sylvo-pastoral est un secteur porteur qui est encore vierge. C’est un secteur créateur d’emploi et de richesse, auquel, les jeunes burkinabè devraient se lancer. Pour être chanceux comme les 7 autres Burkinabè déjà bénéficiaires du programme, il suffit d’aller sur le [email protected]; www.tonyelumelufoundation.or; www.tonyelumelufoundation.org/programme etc. Une fois sur ces différentes plateformes, le postulant découvrira toute une panoplie d’informations ou il pourra s’inscrire après avoir rempli le formulaire. Une fois retenue, le postulant bénéficie d’une formation de 12 semaines en ligne pour équiper les start-up avec les compétences de base pour lancer et gérer leurs entreprises. Il couvre plusieurs sujets, y compris le démarrage et la mise à l’échelle d’une entreprise, le développement des activités, la stratégie de marketing. Ils seront formés par des mentors de classe mondiale. Programme unique d’incubateur d’entrepreneur sur tout le continent Africain, les inscriptions qui ont débuté en ce mois de janvier sont ouvertes jusqu’au 1er mars 2018.
RD
Notre mission
Nous croyons que le secteur privé détient la clé de la libération du potentiel économique de l’Afrique. A cette fin, notre mission est de catalyser le développement économique et social de l’Afrique à travers l’entreprenariat en nous concentrant sur trois domaines :
- L’autonomisation des entrepreneurs ;
- La promotion d’un leadership éclairé sur l’entreprenariat à travers le plaidoyer et la recherche fondée sur des preuves ;
- La création d’un écosystème entrepreneurial intégré qui favorise la promotion de l’entrepreneuriat africain ;
Nos principes directeurs découlent d’une philosophie économique inclusive : l’africapitalisme.
Qui est Tony Elumelu ?
A 55 ans, Tony Elumelu possède une fortune personnelle classée à la 26e place du continent Africain. Aujourd’hui Président du conseil d’administration de la UBA, « United Bank for Africa », l’une des plus importantes d’Afrique. En 2015, le magazine Forbes le classait parmi les 20 personnalités les plus puissants du continent. «Nous manquons d’entrepreneurs en Afrique. Les jeunes ont des idées, mais ils n’ont souvent ni la formation, ni le capital pour démarrer, ni les mentors pour les guider. Alors, je me suis dit que cela serait une excellente idée d’aider ces jeunes. Étant un entrepreneur qui possède le savoir-faire technique et l’expérience, j’ai décidé de former les autres ». C’est en ces termes qu’il présentait son projet en 2016.