Vous tenez entre les mains le premier numéro de l’année 2018 de L’Economiste du Faso. Il est à cheval entre l’année qui vient de s’achever et celle dont les premières lueurs inondent déjà nos cœurs de tant d’espérance.
C’est une tradition que de présenter des vœux en cette période. L’Economiste du Faso n’y dérogera donc pas. Mais que souhaiter d’autre à ce pays et à ses 16 millions d’âmes, sinon qu’une bien meilleure année que 2017 ? A tous donc : paix dans la sécurité pour garantir les conditions optimales de réalisation du PNDES et un meilleur dialogue social pour éviter les grèves à répétition qui entretiennent l’idée que rien ne bouge et que le pays est toujours en crise.
L’année 2017 n’a pas été des plus faciles; ce pays, que nous aimons tous, est toujours dans l’œil du cyclone des forces du mal.
La menace est à l’intérieur et à nos frontières. Point donc de répit pour nos forces de sécurité en matière de vigilance, et l’année qui s’annonce devrait être marquée du sceau de la synergie entre elles et les populations pour contenir l’hydre terroriste.
Soyons des acteurs intelligents de notre propre sécurité ; une sécurité qui n’est pas que physique, mais aussi financière.
A un moment où les appuis budgétaires se font rares, l’Etat a multiplié ses engagements auprès des syndicats, gonflant ainsi sa masse salariale et le paradoxe. Selon une étude menée par l’institut Free Afrik l’année dernière, les fonctionnaires ont peu travaillé, et ce n’est pas encore fini. Gageons donc que 2018 soit une année de travail et de lucidité collective.
Par Abdoulaye TAO