Editorial

Industrialisation ?

La Journée de l’industrialisation de l’Afrique a été célébrée comme chaque année, le 20 novembre. Sa vison est continentale et nécessite des actions supranationales dans sa mise en œuvre effective pour booster le développement économique en Afrique. En 27 ans, difficile de mesurer les progrès. Mais, si l’on s’en tient à ce qui se fait au Faso, la tendance n’est pas à l’optimisme.
En dehors du boom minier qui a vu naître plusieurs usines d’extraction, et l’installation de deux nouvelles cimenteries, le tissu industriel burkinabè est dans une sorte de morosité. Le PNDES envisage, certes, de «faire passer la part de l’industrie manufacturière dans le PIB de 6,60% en 2015 à 12% d’ici à 2020, ainsi que le taux de transformation des produits agricoles de 12% à 25% sur la même période»; mais à deux ans du terme, l’horizon n’annonce rien de significatif. Dans le segment de la transformation agro-industrielle, tous les projets porteurs de ces dernières années, à l’image de la SOPROFA, de la SOBFEL, de la STFL…, ont été vampirisés. Il y a donc un vrai problème: on tourne en rond.

Abdoulaye TAO

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