Plus que 5 jours et Ouagadougou vibrera au rythme de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cette activité culturelle majeure de l’Afrique se déroulera, en effet, du 25 février au 4 mars sous le thème « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ». A quelques jours de ce rendez-vous, le comité d’organisation a fait le point des préparatifs, le 16 février dernier. Ardiouma Soma, Délégué général du FESPACO, et ses collaborateurs ont tenu à rassurer les festivaliers et les Burkinabè que les « choses sont en bonne voie ».
Il est à retenir que la Côte d’Ivoire est l’invité d’honneur à cette 25e édition du FESPACO. Le Burkina, pays organisateur, sera le mieux représenté en termes de nombre de films : 18 au total contre 13 pour la Côte d’Ivoire, le pays invité d’honneur.
Ce sont au total 160 films qui seront en compétition et hors compétition et qui seront projetés à travers la ville de Ouagadougou dans 4 salles de cinéma numérisées et dans 4 autres équipées en matériels de projection performants.
Afin d’éviter les encombrements des salles, le comité d’organisation a rassuré que des dispositions seront prises avec la sécurité. Pour ce qui concerne le Marché international du cinéma africain (MICA), le délégué général du FESPACO annonce que tous les stands sont prêts et même déjà vendus. Il y a également les rencontres professionnelles qui sont en vue et qui s’annoncent « assez riches », selon les organisateurs.
A côté de ces activités, il y aura des galeries et foires d’exposition et gastronomiques qui seront organisées à travers la ville de Ouagadougou, notamment à la Maison du peuple de Ouagadougou, à la Place de la Nation, au siège du FESPACO et au village Akwaba du pays invité d’honneur, la Côte d’Ivoire.
On annonce déjà l’artiste ivoirien Alpha Blondy à la cérémonie d’ouverture. La clôture, quant à elle, sera marquée par la chorégraphie de Seydou Boro.
Cette 25e édition intéresse 50 partenaires contre 34 à la dernière édition.
Alexandre Le Grand ROUAMBA
Films en compétition dans le régistre fiction long métrage
– « A mile in my shoes » de Saïd Khallaf (Maroc)
– « Aisha » de Chande Omar (Tanzanie)
– « A la recherche du pouvoir perdu » de Mohammed Ahed Bensouda (Maroc)
– « Félicité » d’Alain Formose Gomis (Sénégal)
– « Fre » de Kinfe Banbu (Ethiopie)
– « Frontières » d’Appolline Woye Traoré (Burkina Faso)
– « Innocent malgré tout » de Kouamé Jean De Dieu Konan/ Kouamé Mathurin Samuel Codjovi (Côte d’Ivoire)
– « L’interprète » d’Olivier Meliche Koné (Côte d’Ivoire)
– « L’orage africain – Un continent sous influence » de Sylvestre Amoussou (Bénin)
– « La forêt du Niolo » d’Adama Roamba (Burkina Faso)
– « Le gang des Antillais » de Jean Claude Barny (Guadeloupe)
– « Le puits » de Lotfi Bouchouchi (Algérie)
– « Les Tourments » de Sidali Fettar (Algérie)
– « Life point » de Brice Achille (Cameroun)
– « Lilia, une fille tunisienne » de Mohamed Zran (Tunisie)
– « Praising the Lord plus one » de Kwaw Paintsil Ansah (Ghana)
– « The lucky specials » de Rea Rangaka (Afrique du Sud)
– « Thom » de Tahirou Tasséré Ouédraogo (Burkina Faso)
– « Wulu » de Daouda Coulibaly (Mali)
– « Zin’naariya ! » de Rahmatou Kéïta (Niger)