• Echanges mondiaux: l’AFE bientôt en vigueur
Adopté en 2013 au sein de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), l’Accord sur la Facilitation des Echanges (AFE)vise à faciliter les procédures douanières pour accélérer les échanges commerciaux. L’AFE représente le tout premier accord commercial multilatéral conclu depuis 1995 par l’OMC. Selon le principe retenu, il est nécessaire que les 2/3 des 162 membres de l’OMC ratifient l’accord, c’est-à-dire 108 membres, pour que celui-ci puisse entrer en vigueur. A partir de là, il est applicable dans tous les pays, y compris ceux qui ne l’ont pas formellement ratifié. A ce jour, il ne manquerait que 6 pays pour que le quorum soit atteint. Le Burkina ne l’a pas encore ratifié mais ne devrait pas tarder car le projet de ratification sera bientôt soumis au vote de l’Assemblée nationale. Dans tous les cas, il pourrait déjà se voir soumis à cet accord avec la ratification des 2/3 membres qui est sur le point d’être réalisé grâce au rythme actuel de ratifications. C’est pourquoi d’ores et déjà, les acteurs concernés au niveau administratif, la douane notamment et les opérateurs économiques devraient déjà essayer de se mettre au diapason de cet accord.
• Des projets entre le Burkina et Taiwan soumis au bilan
Dans le cadre de la coopération entre le Burkina et la Chine (Taiwan), des délégations des deux pays se sont rencontrées le 16 décembre 2016 à Ouagadougou pour faire le bilan des projets en cours d’exécution. Il s’agit de la 2eréunion du Comité de suivi de la 10e session de la Commission Mixte de Coopération, tenue les 10 et 11 juin 2014 à Taipei. 20 projets d’un coût total de 41. 930.000 euros (environ 27,5 milliards) ont été engendrés par cette session. Ils concernent les domaines de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, de la formation professionnelle et la lutte contre le chômage des jeunes, de la réduction de la fracture numérique, du transfert de technologies, des engagements nationaux et du renforcement des capacités. La rencontre a noté un excellent niveau d’exécution général de ces projets mais aussi relevé quelques difficultés dans la mise en œuvre efficiente de certains projets. Sur ce point des propositions pour y remédier, ont été faites.
• PAM va désigner un pool d’avocats pour le représenter au CAMC-O
A l’image de l’Etat burkinabè qui a constitué un pool d’avocats (5 cabinets d’avocats) pour le représenter dans la médiation au CAMC-O sur le dossier Tambao, son partenaire Pan African minerals (PAM) s’apprête à faire pareil. Déjà l’ancien Bâtonnier, Me Harouna Sawadogo travaille pour les intérêts de la société. Au total 8 avocats ont manifesté leur intérêt pour défendre les intérêts de PAM. Ces avocats travailleront sur le plan national alors que le cabinet international Betto Seraglini, basé à Paris conduit le travail sur le plan international, dans la procédure d’arbitrage.
• Asce/LC : un budget à problème ?
L’examen du projet de budget 2017 a suscité quelques réactions de la part des députés et même du président de l’assemblée national sur l’indexation du budget de l’autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de la lutte contre la corruption à celui de l’Etat. L’Article 59 (Loi 082-2015/CNT) portant sur les ressources de cette institution dit ceci « L’ASCE-LC est dotée d’un budget autonome permettant son fonctionnement optimal. Ledit budget ne peut être inférieur à 0,1% du budget national. Appliqué à la lettre cela reviendra cette année à accorder 2 milliards de FCA. Certains députés ont vu rouge lorsque le gouvernement a sorti cette disposition entérinée sous le CNT afin de donner plus de moyens et d’autonomie à cette institution. Une situation que certains jugent inapplicable. Pour le gouvernement, les allocations se feront selon les ressources disponibles
• Retour du Maroc à l’UA : un soutien venu de Ouagadougou
L’association des amis de sa majesté le Roi Mohammed VI au Burkina Faso, dans une déclaration reçue à la rédaction de l’Economiste du Faso, soutient l’initiative prise par le souverain de réintégrer le Maroc au sein de l’union africaine lors du sommet de Kigali en juillet 2016. Ce retour après 32 ans d’absence est selon l’association «une décision courageuse qui confirme la vision pragmatique d’un dirigeant moderne, convaincu que le temps des idéologies est révolu et que l’enjeu que notre cher continent doit relever à l’heure du 21e siècle est celui de l’unité et de l’osmose entre les membres de la grande famille africaine en faveur du développement humain durable»