• Bagrépôle : générateur d’emplois ruraux
Le projet a, entre autres, contribué à la création de 23.700 emplois, à l’attraction de nouveaux investissements de 23 millions de dollars US. La production horticole a aussi augmenté à 160.300 tonnes l’année et 700 PME ont bénéficié des fonds à coûts partagés.
• Graines de coton : les industriels de l’UEMOA sevrés
Principale matière transformée par la majorité des industriels de la filière oléagineuse de l’espace UEMOA, la graine de coton n’est pas disponible en quantité suffisante. Le déficit en graines de coton est de l’ordre de 50% pour les industriels de l’Union. L’Association des industriels de la filière oléagineuse de l’UEMOA (AIFO-UEMOA) estime que ses unités industrielles sont en sous-production à cause de la pénurie constatée chaque année. « La capacité des sociétés membres de l’AIFO-UEMOA était de 975.600 tonnes de graines de coton par an», indique l’AIFO-UEMOA. Pour elle, l’objectif de tourner à pleine capacité des unités industrielles des membres de l’association ne peut se réaliser que si la production de coton graine dépasse largement les 2 millions de tonnes. Il faudrait de surcroît que la totalité des graines disponibles, une fois prélevé le quota des semences, soit destinée aux industriels locaux. Il faudra donc stopper les exportations et l’approvisionnement des presses artisanales.
• Le projet d’aménagement de la RN4 déclaré d’utilité publique
Le Conseil des ministres du mercredi 23 novembre 2016 a adopté un décret portant déclaration d’utilité publique du projet d’aménagement de la section urbaine de la RN4, allant du croisement de la RN4/RN3 à l’échangeur de l’Est, à Ouagadougou, y compris un passage supérieur et le prolongement jusqu’au croisement de l’Avenue de la liberté. C’est une adaptation juridique qui va permettre la mise en œuvre dudit projet. Les travaux de cette section longue de 3,10 km ont été lancés officiellement le 16 novembre 2015 par l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Son coût global d’environ 24 milliards de FCFA est financé par la BOAD et le budget de l’Etat. Le projet va entrainer un certain nombre d’expropriations nécessaires, parce que cela touche des domaines privés. La déclaration d’utilité publique permet d’obtenir le cadre juridique adapté et de prévoir les dédommagements conformément aux dispositions légales.
• Entreprises : lancement d’activités à Bobo
Ce week end, la ville de Bobo a vécu deux activités importantes. Il s’agit de l’inauguration d’un centre technico-commercial d’Electronique- technologie solaire (ETS) et surtout du lancement officiel des activités de trois sociétés que sont STI (Soul Telecom International), ETS qui fait dans le solaire et IMAZ (agence Immobilière de A à Z). C’est une initiative de l’homme d’affaires Souleymane Guira.
• Le club des hommes d’affaires franco-burkinabè fait son bilan de 2015
Le jeudi 24 novembre dernier, le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè (CHAFB) s’est réuni en Assemblée générale ordinaire à Ouagadougou. A l’ordre du jour, il y avait le bilan des activités de l’année 2015, la présentation de nouveaux membres et des sujets divers. C’est la toute première réunion du genre sous la houlette du nouveau bureau du club, élu en novembre 2015 et présidé par le burkinabè Mathieu Bayala, DG de BCGP. Au titre de l’année 2015, outre les rencontres de bureau, le CHAFB a organisé des rencontres-débats et formations au profit de ses membres sur des thèmes d’actualité en lien avec la pratique des affaires. Ce fut le cas sur les nouvelles dispositions de l’OHADA ou sur les questions de fiscalité. Le club a également participé à des activités extérieures et fait valoir ses idées et propositions dans le processus de relecture des statuts de la Chambre de commerce et d’industrie. Avec les affectations et autres mouvements que connaissent ses membres, le CHAFB a enregistré des départs et des nouvelles arrivées. C’est ainsi que le poste de premier vice-président laissé vacant par le départ d’Arnaud Maisonobe, ancien DG de CFAO Motors, été occupé par Pierre Fonkanell, DG de Burkina Equipements. En tout, une dizaine d’arrivées/départs a été enregistrée. A la veille des élections à la présidence de la CCI-BF, le sujet n’a pas été adopté dans les débats et aucune prise de position n’a été exprimée.