Les hommes de medias ont bouclé la série de consultations entamées par la Banque mondiale afin de mettre en forme le cadre du partenariat entre les deux parties pour ce qui concerne le cycle 2017-2020. Le représentant résident et le staff pays ont présenté la synthèse du diagnostic stratégique pays (DSP) aux journalistes afin d’infirmer ou de confirmer les contraintes majeures de développement identifiées et de partager avec eux les axes d’intervention et les priorités. Le cadre de réflexion repose sur une plate-forme pour la réduction de la pauvreté et pour la prospérité partagée. Il repose sur deux leviers. Premièrement, la création d’emplois productifs et deuxièmement l’amélioration du capital humain et des infrastructures. Pour la création d’emploi, il s’agit essentiellement d’accroître la productivité dans le secteur agricole et la reconversion et la diversification de l’économie vers des activités plus productives.
Le second levier sur lequel compte s’appuyer la Banque mondiale est le renforcement du capital humain et le développement des infrastructures de base. Sur le capital humain, la sante et l’éducation seront les points de concentration des appuis. Côté infrastructures, le soutien aux « actifs physiques » est prévu à travers les TIC, les travaux de voiries et de routes, l’assainissement…. Dans ce second levier, la résilience des groupes vulnérables est retenue à travers différents programmes de soutien. Ces priorités qui ont été retenues après des échanges avec différents groupes d’acteurs l’ont été après un diagnostic de la situation du Burkina. Ce diagnostic a été fait sur la base d’un certain nombre de supports (CPIA, Sondages, notes de politiques sectorielles, rapport Doing busines, PNDES ….). Les hommes de medias ferment la marche des consultations des groupes d’acteurs sur la pertinence du diagnostic fait et des axes d’interventions à proposer. Le document du Diagnostic systématique pays sera transmis au conseil d’administration de la banque en décembre. Et une fois approuvé, les experts du groupe de la banque mondiale entameront la rédaction du document cadre de partenariat pays pour la période 2017-2020. C’est de ce document que naitront des projets concrets en termes de soutiens au renforcement du capital humain, des infrastructures de base ou encore d’appui à la création d’emplois productifs. Des échanges avec les journalistes, il ressort que le DSP tire les leçons de portefeuille actuel de la Banque et que la finalité du processus est d’appuyer le Burkina dans ses actions de développement et de lutte contre la pauvreté. La Banque mondiale assiste le Burkina depuis 50 ans et ses relations sont régies par un cadre de partenariat à travers lequel sont développés des projets et programmes ainsi que l’assistance technique et des analyses économiques et sociales.
FW
Les spécificités régionales
L’exercice de la Banque mondiale avec les acteurs a consisté de mettre en évidence les préoccupations ou les questions à résoudre dans chaque région. Voici ce qui ressort des échanges et des validations par les groupes acteurs consultés dans 6 régions.
Est : sécurité + élevage et renforcement des capacités
Centre : civisme+ reconversion des diplômés
Centre nord : Infrastructures hydro agricoles et renforcement des capacités
Centre-ouest : infrastructures de base + financement+ et renforcement des capacités
Boucle du Mouhoun : transformation+conservation+commercialisation
Haut bassins : sécurité foncière+industrialisation+ secteur informel.