Après l’annonce du Brexit, les premières conséquences sont connues. Et ceux qui tirent leurs épingles du jeu, ce sont les mines britanniques. Le 30 juin dernier, selon Zonebourse, les valeurs minières présentaient des opportunités sur le moyen terme, un secteur à surveiller de près dans les semaines à venir. Ce phénomène prouve encore une fois que l’or est une valeur refuge par excellence en période d’incertitude et de tensions sur les marchés. Pendant la période de vote pour le Brexit, les cours de l’or sont passés de 1.260 dollars à près de 1.340 dollars. L’argent, autre métal précieux, est également proche de ses plus hauts annuels à plus de 17,5 dollars.
L’année avait pourtant très mal débuté pour ce secteur. En effet, à la clôture de la première séance boursière de l’année 2016, tout le secteur minier européen finissait dans le rouge frappé de plein fouet par la baisse des cours de métaux de base. Les dernières séances passées montrent 29% de gains enregistrés pour Fresnillo, 28% pour Randgold resources (exploration et production d’or), ou encore 16% pour Polymetal international (producteur de métal précieux).
Même s’il n’y a pas de production minière aurifère, ni manufacture fabriquant des lingots d’or sur le sol britannique, l’or reste toute de même un élément qui pèse sur la balance du commerce britannique. En effet, la Grande-Bretagne reste paradoxalement le centre de stockage et le négociant mondial pour l’or des grossistes. Il s’agit du 4e plus important importateur d’or au monde et le 2nd exportateur. Ainsi, Fresnillo tire 52,2% de son chiffre d’affaires de l’or avec 761.700 onces produites en 2015, Randgold a produit plus d’un 1,2 million d’onces d’or en 2015, Polymetal a vendu 875.000 onces d’or en 2015 (représente 67.6% de son chiffre d’affaires).
Commentaires