• Peinture: SAPEC s’installe au Burkina
Après le Sénégal et le Mali, la Société africaine de peintures et colorants (SAPEC), un des leaders sur ce segment, s’attaque au marché burkinabè. Elle vient d’achever la construction de son usine de Ouagadougou dans la zone industrielle de Kossodo, et l’inauguration est prévue pour mi-juillet.
• Houndé: Endeavour Mining lance la construction de sa mine d’or
Le 30 juin 2016, la société minière Endeavour a procédé au lancement de la construction de la mine d’or industrielle en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Le projet Houndé est détenu à 90 % par Endeavour. C’est une mine à ciel ouvert. Le coût d’investissement initial est estimé à 328 millions de dollars (environ 165 milliards de FCFA).
La construction a démarré en avril 2016 et la première coulée d’or prévue au quatrième trimestre de 2017. 1.800 emplois seront créés pendant la phase de construction et 470 personnes une fois que le projet aura entamé la production commerciale, avec pour objectif un personnel burkinabè à 90 % et un effort marqué d’augmenter la proportion de personnel féminin local.
• La relecture du Code minier n’est pas à l’ordre du jour
Des voix s’élèvent de plus en plus pour condamner la possibilité de relecture du Code minier voté seulement en juin 2016. Selon nos informations, il n’en est rien. Aucune initiative dans ce sens n’a été engagée ni par le gouvernement, ni par l’Assemblée nationale.
Du côté du gouvernement, on s’active plutôt pour l’élaboration et la signature des décrets d’application de ce nouveau Code minier afin de le rendre opérationnel.
Des actions de plaidoyer sont menées par différents acteurs pour la prise en compte de leurs préoccupations dans les décrets d’application. Du côté de l’Assemblée nationale, l’actualité c’est la mise en place de la commission d’enquête parlementaire sur les titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises. Laquelle commission a déjà commencé ses activités.
• Coopération à Bourzanga: l’association Yvetot fait le point
Pour ses 22 ans de coopération avec la commune rurale de Bourzanga dans le Centre-Nord, l’association Yvetot a fait le point. Selon la présidente, Françoise Deniau, le jumelage se poursuit. Sur le site de Paris-Normandie, elle y explique que de nombreux programmes de développement ont été conduits durant ces dernières années, mais à l’évidence 2016 restera dans les annales pour la multiplicité des projets mis en œuvre. Ainsi, l’électrification, par panneaux solaires du lycée-collège de Bourzanga s’est poursuivie. Désormais, six classes sont équipées, ainsi que les locaux administratifs.
Une salle informatique, reliée à Internet, a été créée et dispose d’une trentaine de PC. Une école primaire, voisine du lycée-collège, sera elle aussi connectée à Internet d’ici la prochaine rentrée scolaire. L’ensemble de ces équipements a été chiffré à 76.000 €, financés pour l’essentiel par le Département de Seine-Maritime, l’élément moteur de la coopération avec la province du Bam.
Autre projet d’Yvetot-Bourzanga pour cette fin d’année, la construction «en dur» d’une cantine pour les élèves et l’équipement en eau et électricité du centre médical.
• CDP-Koudougou: ni pour ni contre
A la faveur de la mise en place du Conseil municipal de Koudougou, dans le Boulkiemdé, les conseillers de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), n’ont pas pu orienter leur vote vers un candidat. Tous les 15 conseillers dudit parti ont voté abstention. Alors que certains croyaient qu’ils allaient simplement voter contre le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), l’actuel parti au pouvoir, ils ont décidé de rester neutres. Cela n’a pas empêché l’élection de Maurice Mocktar Zongo au poste de maire qui a été, du reste, installé le 27 juin dernier.
• ONASER, un nouveau siège
L’Office national de sécurité routière (ONASER) va prendre ses quartiers bientôt du côté de Ouaga 2000. Le 1er juillet dernier, les premières autorités du ministère des Transports ont procédé à la pose de la première pierre de ce qui sera le prochain siège de cette structure.
• Galian 2016: Et de deux !
L’Economiste du Faso a décroché cette année le prix de la meilleure maquette du jury officiel des prix Galian récompensant les meilleures œuvres des médias burkinabè. Cette distinction est la seconde que le journal reçoit depuis sa création en 2013.
La première était le prix spécial de la Chambre des mines du Burkina pour la qualité des informations sur ce secteur. C’était en 2014 et non 2011 comme mentionné par erreur.
• Reforestation: une campagne de près de 8 millions de plants
Selon le ministre de l’Environnement, Batio Nestor Bassière, environ 8 millions d’arbres seront plantés lors de la campagne de reforestation 2016. Le lancement est prévu pour se tenir à Kaya, a indiqué le ministre lors du point de presse du gouvernement tenu le 29 juin dernier. Il a expliqué que cette campagne vise à lutter contre les effets néfastes des changements climatiques. A cet effet, chaque commune devrait procéder à des actions de reforestation, a-t-il ajouté, précisant que des actions de sensibilisation aussi sont prévues pour convaincre les populations.
Instituée dans les années 1985 sous la Révolution démocratique et populaire (RDP) de feu le président Thomas Sankara, la campagne nationale de reforestation, organisée chaque année entre juillet et août, vise à planter des arbres pour la sauvegarde du couvert végétal et des terres et lutter contre les feux de brousse et la divagation des animaux.
• Interdiction du sachet plastique: des contrôles pour bientôt
Le 3 juillet de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée de lutte contre le sac plastique. Une occasion de faire le bilan de la mise en œuvre de la loi portant l’interdiction de l’importation et la commercialisation des sachets plastiques et emballages non biodégradables.
Nestor Bassière, le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, a au cours du point de presse du gouvernement du 30 juin 2016 informé que depuis le vote de la loi le 21 février 2015, des décrets d’application ont été signés et une campagne de sensibilisation menée. Bientôt, prévient-il, le contrôle et la répression vont commencer, pour veiller à l’application des textes en la matière. Le contrôle sera effectué sur tout le territoire national par la police environnementale nouvellement mise en place.
Elle utilisera un matériel adopté pour détecter les sachets biodégradables des autres sachets. Dans le cadre de la mise en œuvre de la réglementation, le ministère a déjà délivré 134 homologations et 19 exemptions ont été délivrées en mai 2015. Ces exemptions concernent les sachets plastiques et emballages non biodégradables toujours utilisés dans le cadre pharmaceutique, médical et par les cimenteries. Le Projet national de traitement et de valorisation des déchets plastiques a été mise en place en 2015 pour un montant de 5 milliards de FCFA afin de racheter au prix de 125 FCFA le kg les déchets plastiques collectés par des associations. Déjà, 2.565 tonnes de déchets plastiques ont été achetées auprès de 98 associations à plus de 320 millions de FCFA.
• Terrorisme: la vigilance s’accentue
Deux jeunes djihadistes burkinabè ont été appréhendés alors qu’ils essayaient de mettre en place une cellule terroriste. L’information a été donnée par le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, le 30 juin dernier, lors d’un point de presse du gouvernement. «Ces jeunes ont été arrêtés avec une ceinture d’explosifs et des grenades», a ajouté le ministre qui poursuit que «leur objectif était d’installer dans le pays une Katiba (NDLR sorte d’unité djihaidste servant de camp). Evoquant l’attaque terroriste de mi-janvier dernier ayant fait 30 morts et une cinquantaine de blessés, Simon Compaoré a indiqué que dix personnes, dont trois sont liées à celles de Oursi, dans le Nord du pays et de Grand Bassam en Côte d’Ivoire, ont été arrêtées. Ces personnes avaient été appréhendées en mai dernier en même temps que 39 autres personnes relaxées pour insuffisance de preuves, a-t-il précisé.