• Production de légumineuses: le secours de la FAO
Le 13 juin dernier, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a rencontré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Au cours de leur entretien, il est ressorti que cette année, sera lancé le programme de coopération technique, de même qu’une série de projets visant à renforcer la production de légumineuses (niébé, pois sucré), en vue d’améliorer la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables. Les femmes seront davantage impliquées dans la production des légumineuses et occuperont une place importante dans la mise en œuvre de ce programme.
• Banque mondiale: grande rencontre sur les Filets sociaux à Ouaga
La Banque mondiale organise une importante rencontre technique à Ouagadougou sur les filets sociaux et la protection sociale, à partir du 21 juin et pendant 72 heures. L’atelier regroupe les principaux acteurs intervenant dans le secteur de la protection sociale (services techniques, collectivités territoriales, Osc et partenaires techniques et financiers). L’objectif est de renforcer les compétences des acteurs et d’échanger sur des filets sociaux qui conviennent au Burkina à travers l’échange d’expériences d’autres pays.
• Prix Mo Ibrahim : pas de lauréat 2015
La Fondation Mo Ibrahim a annoncé qu’il n’y aura pas de Prix Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique pour l’année 2015. L’annonce a été faite le 15 juin à la suite de la réunion du Comité indépendant d’attribution du Prix présidé par Dr Salim Ahmed Salim. Ce prix vise à mettre en lumière les dirigeants qui ont démontré un leadership remarquable et qui peuvent dès lors constituer des modèles. Il vise aussi à leur permettre de continuer à mettre leur expérience et leur sagesse au profit du continent. Les candidats au Prix Ibrahim sont tous d’anciens chefs d’État ou de gouvernement d’un pays africain qui, ayant été élus démocratiquement, ont été en fonction au cours des trois dernières années après avoir exercé leur mandat constitutionel.
• Bepc: l’équipe de Zaïdi tire son épingle du jeu
L’institut sport- études Wend-Soolom du Centre d’éducation et de réinsertion sociale des enfants (CERESSE) qui allie sport et études, dirigé par l’ancien footballeur Zaïdi Compaoré, a présenté sa première promotion de candidats au Bepc 2016. Il réalise un taux de 50% de succès pour la quinzaine de candidats présentés. Un taux au-dessus de la moyenne nationale qui est de 29,41%, selon le ministre Jean Martin Coulibaly. Un succès que les fondateurs et ses partenaires entendent célébrer dans les prochains jours. Cet institut a été lancé en 2012 avec pour ambition d’aider les futurs footballeurs africains dans leur réinsertion sociale en alliant sport et études.
• Finance : la BOAD lève 750 millions de dollars sur le marché international
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a, dans un communiqué, réalisé sur le marché financier international, le 28 avril dernier, une émission obligataire inaugurale de 750 millions de dollars, soit 434,153 milliards de F CFA. L’émission porte sur une maturité de 5 ans. L’opération a suscité une forte demande, enregistrant 180 souscriptions d’un montant total de 1,8 milliard de dollars. Notons que c’est en 1993 que la BOAD a réalisé la première émission de titres d’emprunt sur le marché international. Au cours du premier trimestre 2016, la BOAD a procédé à une émission de Bons d’un montant de 78,23 milliards de F CFA. Au total, elle a mobilisé à ce jour 991,053 milliards de F CFA.
• Du nouveau à NECOTRANS
La société NECOTRANS Burkina Faso a désormais un nouveau directeur général en la personne de Sylvain Joly, depuis le 3 juin dernier. L’homme est également responsable de la filiale togolaise. Autre modification intervenue au niveau de la société, l’arrivée d’un nouvel actionnaire en la personne de Mamady Sanoh, gestionnaire bien connu de Ouaga. Ce dernier est également PCA d’Air Burkina.
• SN Sosuco, l’Etat ivoirien se désengage
Dans une de ses éditions récentes, L’Economiste du Faso annonçait le retrait probable des intérêts de l’Etat ivoirien de la SN Sosuco. Nous écrivions alors que le gouvernement de ce pays avait décidé de céder ses positions minoritaires partout dans les entreprises de la sous-région. C’est désormais officiel. En 2013, l’Etat ivoirien détenait 2,20% des actions.