Depuis ce matin du 23 mai, les protégés du technicien portugais, Paulo Duarte, sont à Paris pour un stage avant la confrontation Comores-Burkina du 5 juin prochain, match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2017 au Gabon.
A égalité de points avec l’Ouganda, mais devancé au goal différentiel, le Burkina prépare le voyage des Comores. Ainsi, ses joueurs élisent domicile à Paris du 23 au 31 mai, avant de faire un petit tour au Kenya et de rallier la capitale des Comores pour cette explication très attendue. Pour cette expédition, la paire Duarte-Narcisse est allée à la pêche aux joueurs à même de lui donner satisfaction. Pour ce faire, en rapport avec sa première liste à l’occasion de la double confrontation contre l’Ouganda, on note l’absence de cinq joueurs: Préjuce Nacoulma, Issa Gouo, Yacouba Coulibaly, Bakary Koné et surtout Bakary Saré qui avait fait parler de lui sur les deux sorties. Le capitaine Charles Kaboré, qui avait écopé de son deuxième carton jaune en fin de match en Ouganda, est suspendu pour ce match. A part ce joueur suspendu, tout le reste est blessé. C’est le cas de Bakary Saré qui n’a joué qu’un seul match depuis son retour de la dernière convocation. Il va beaucoup manquer au groupe.
Idem pour Préjuce Nacoulma qui souffre d’une blessure au niveau de sa cheville depuis un peu plus d’un mois. Il craindrait même pour son transfert en fin de saison à cause de ce liquide contenu dans sa cheville. Djakaridja Koné, absent lors du dernier regroupement, était attendu cette fois-ci. Ainsi il devait disputer le dernier match de son club, toute chose qui allait permettre à l’encadrement de l’évaluer avant de prendre une décision. Malheureusement, son club, jugeant qu’il n’est pas totalement remis, a préféré ne pas l’aligner. Le cas d’Issa Gouo est tout autre: Il n’a jusque-là pas le certificat qui lui permet de jouer dans le championnat ghanéen. Conséquence, il est sans compétition et l’entraineur a préféré s’en passer. Sur la liste de Duarte, on enregistre l’arrivée de deux nouveaux: Yssouf Paro du FC Santos en Afrique du Sud et Eric Traoré de Aswan en Egypte. Le premier, milieu défensif et polyvalent, a conquis le cœur de Duarte par son jeu tout comme le jeune Eric Traoré qui marque dans son club égyptien. Deux autres joueurs sont juste convoqués pour aider au stage de Paris. Il s’agit du gardien de but Moussa Germain Sanou et Aboubacar Sawadogo du RCK. A côté d’eux, certains Etalons signent leur retour dans la sélection. Il s’agit notamment de Mohamed Koffi, Pierre Daïla, Ali Rabo, Jonathan Zongo et Issiaka Ouédraogo. Cette fois, deux joueurs locaux sont dans le groupe (Kpan Cyrille de l’USFA et Yacouba Mando du RCK). L’absence de Mohamed Koffi lors des deux derniers matches des Etalons avait suscité quelques commentaires. Sans avoir remis en cause la valeur de ce joueur de cœur qui joue tous les matches de son club, Paulo Duarte avait expliqué son absence en ces termes: «C’est un défenseur central adapté qui a fait beaucoup de sacrifices pour le pays (…). Je sens que c’est le Koffi que je connais. On va le laisser se reposer un peu». Revoilà donc le chouchou du Zamalek d’Egypte.
Alexandre Le Grand ROUAMBA
Les joueurs convoqués
1. Diakité Daouda : Free State Star (Afrique du Sud)
2. Koffi Kouakou Hervé : Asec d’Abidjan (Côte d’Ivoire)
3. Soulama Abdoulaye : Heart Of Oak (Ghana)
4. Koné Bakary: Olympique Lyonnais (France)
5. Dayo Issoufou: Racing Club de Berkane FC (Maroc)
6. Yago Steeve Farid: Toulouse (France)
7. Paro Issouf: FC Santos (Afrique du Sud)
8. Kaboré Abdoul Aziz: Valenciennes (France)
9. Koffi Mohamed: Zamalek (Egypte)
10. Traoré Eric: Aswan (Egypte)
11. Traoré Abdou Razack : Konyaspor (Turquie)
12. Traoré S. Alain: Lorient FC (France)
13. Bancé Aristide: Chippa United (Afrique du Sud)
14. Daïla Pierre: FC Mounana (Gabon)
15. Rabo Ali: Arab contractor (Egypte)
16. Pitroipa B. Y. Jonathan: AL Nasr (Dubaï)
17. Zongo Jonathan Sundy: Almeria (Espagne)
18. Mando Yacouba: RCK (Burkina Faso)
19. Traoré Bertrand Isidore: Chelsea (Angleterre)
20. Malo Patrick B. Arnaud: JS Kabily (Algérie)
21. Diawara Banou: JS Kabily (Algérie)
22. Guira Adama: Sonderyesk (Danemark)
23. Bayala Cyrille Barros: El Daklyeh (Egypte)
24. Kpan Cyrille: USFA (Burkina Faso)
25. Ouédraogo Issiaka: Wolfsberger AC (Autriche)
Joueurs convoqués seulement pour le stage à Paris.
26. Sawadogo Aboubacar: RCK (Burkina Faso)
27. Sanou Moussa Germain: Beauvais (France).
Entreprises d’investissement à capital fixe : Il est désormais possible d’en créer au Burkina
Le Burkina Faso ne disposait pas d’entreprises d’investissement à capital fixe par manque de réglementation en la matière contrairement à certains pays de la sous-région comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Depuis le 3 mai 2016, cette insuffisance a été comblée par le vote à l’Assemblée nationale de la loi relative aux entreprises d’investissement à capital fixe. Mais avant de soumettre le projet de loi au vote, le gouvernement a développé une batterie d’arguments. Les entreprises d’investissement ont pour objet de concourir au renforcement des fonds propres des sociétés non cotées en bourse, en particulier les Petites et moyennes entreprises (PME) qui constituent une composante essentielle du tissu économique du pays. Malgré leur importance pour l’économie, les PME sont souvent confrontées à des difficultés liées à l’insuffisance des fonds propres. Ces entreprises sont présentes dans 2 principaux secteurs : d’un côté les entreprises nouvelles ou en création dont le risque inhérent est élevé (capital-risque) et de l’autre, les entreprises créées depuis un certain temps mais en quête de nouveaux partenariats (investissement en fonds propres). Selon le gouvernement, les entreprises d’investissement, qu’elles soient de capital-risque ou d’investissement en fonds propres, sont des structures nécessaires au développement des entreprises non cotées en bourse, généralement de petite ou moyenne taille. La loi a pour objectif d’organiser les activités de ces entreprises auxquelles on reconnait un statut particulier à qui des avantages particuliers incitatifs.
Cette nouvelle réglementation répond à la nécessité d’apporter des garanties aux porteurs de titres de ces entreprises et de permettre tant aux banques qu’aux détenteurs de capitaux importants de diversifier les investissements et de lever les obstacles d’ordre fiscal.
EK