Sur les 22 prétendants au départ, il ne restait plus que 16 candidats qui espéraient prendre part à la course à la présentielle.
L’arbitre nommé Conseil constitutionnel a finalement décidé, à la suite des recours, qu’il n’y aura plus que 14 «athlètes»; donc, 14 couloirs de disponible.
Exit donc les anciens ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré: le Général Djibrill Bassolé et le Colonel Yacouba Ouédraogo. Le candidat du CDP, Eddie Komboïgo, exclu des législatives et de la présidentielle, avait aussi introduit une réclamation pour demander sa réintégration, tout comme l’autre candidat recalé, Harouna Dicko.
Le Conseil constitutionnel a simplement rappelé que ses décisions sont sans recours. On aura donc sur la liste de départ Ram Ouédraogo (Rassemblement des écologistes du Burkina, Rdeb), Ablassé Ouédraogo (Le Faso autrement), Zéphirin Diabré (Union pour le progrès et le changement) , Wendkouni Victorien Barnabé Tougouma (Mouvement africain des peuples, Map), Tahirou Barry (Parti pour la renaissance nationale, Paren), Roch Marc Christian Kaboré (Mouvement du peuple pour le progrès, Mpp), Jean-Baptiste Natama (candidat indépendant), Saran Sérémé/Séré (Parti pour le développement et le changement), Françoise Toé (candidate indépendante), Issaka Zampaligré (candidat indépendant), Adama Kanazoé (Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République), Me Bénéwendé Stanislas Sankara (Union pour la renaissance/Parti sankariste, Unir/Ps), Boukaré Ouédraogo (candidat indépendant), Maurice Denis Salvador Yaméogo (Rassemblement des démocrates du Faso). Désormais, les 14 états-majors de ces candidats peuvent peaufiner leurs stratégies de conquête de l’électorat. La campagne qui s’ouvre le 20 septembre prochain s’annonce intéressante. Pourvu que tout se passe dans la paix pour qu’au soir du 11 octobre 2015, le Burkina puisse se choisir un président à même de répondre aux aspirations du peuple.
A.L.G