La statistique est un instrument incontournable pour la gestion de la politique économique, dans la mesure où elle éclaire et oriente les prises de décision et es choix stratégiques. Et lorsqu’il s’agit particulièrement de statistiques se rapportant comptes nationaux trimestriels, c’est un cadre de synthèse, d’analyse macroéconomiques et structurantes pour l’ensemble du système qui est ainsi créé. Le 30 juin dernier, l’Institut national de la statistique et de la démographie (Insd) a présenté les comptes nationaux qu’il a réalisé et qui, de l’avis du ministre de l’économie et des finances, Gustave Sanon, est un tournant décisif. Après une décennie de retard par rapport aux exigences internationales, la production des comptes nationaux a été accélérée, suivant un programme de rattrapage.
Au Burkina Faso, la production des comptes nationaux a été engagée depuis 2013. Ils permettront de disposer d’indicateurs sur le Pib, toute chose qui aidera à suivre a dynamique conjoncturelle de l’économie burkinabé. Après cette production des comptes nationaux, il sera possible d’avoir une vision globale de l’activité économique nationale. Un vision qui permettra également l’identification des points d’inflexion de l’économie.
Le ministre Gustave Sanon qui était présent au lancement des comptes nationaux trimestriels, a promis que désormais lesdits comptes en particulier le Pib courant et constant, ainsi, que le taux de croissance économique seront régulièrement produits et publiés pat l’Insd au plutard 90 jours après la fin du trimestre. Au regard des délais de production réduits, le ministre de l’Economie et des Finances a invité des les fournisseurs de données , notamment les entreprises et le structures de l’état, à poursuivre et à renforcer la collaboration qu’ils ont avec l’Insd. Ainsi, le résultats pourront être disponibles dans les délais. Avec cet engagement, le Burkina peut espérer aller plus loin en empruntant par exemple sur le marché financier international pour pouvoir lever plus de fonds et faire plus d’investissements.
Si les comptes nationaux fournissent une vision complète de l’activité économique, ils sortent avec un décalage inévitable. Ce retard et dû, selon l’Insd, au fait qu’il faut exploiter l’ensemble des informations statistiques de tous les acteurs économiques, qui sont produites avec des délais différents. es informations englobent les comptes de toutes les entreprises, de l’Etat, des ong, des associations et l’estimation du secteur informel. L’Insd produit déjà un certain nombre d’indicateurs conjoncturels qui permettent d’analyser l’activité économique de manière trimestrielle, mais aucun de ces indicateurs ne peut donner l’évolution globale, de l’économie nationale.. Les comptes nationaux permettent donc de répondre à cette problématique.
JB