Après le concept «Action lumière» en février 2014, le Burkina accueille de nouveau une mission d’affaires marocaine. Une centaine d’entreprises désireuses de tisser des partenariats d’affaires ont participé à des rencontres B to B, le 29 mai à l’hôtel Laïco Ouaga 2000. Comme la première fois, cette 2e édition a été organisée par Maroc Export, l’agence marocaine de promotion des exportations, en collaboration avec la Banque centrale populaire et la Banque atlantique du Maroc. Elle est présidée par le ministre délégué chargé du Commerce extérieur du Maroc. Celui-ci a présidé les échanges aux côtés des autorités burkinabè en charge du commerce. Plusieurs secteurs d’activités sont concernés par cette mission marocaine. On y retrouve notamment de nombreuses entreprises du secteur de l’agro-industrie : fabricants de farine, couscous, pâtes, transformateurs de la viande, conserves de poissons, etc.
Les secteurs du Btp (matériaux de construction, génie civil, études, etc.), le commerce de l’automobile, l’énergie et l’électricité, la médecine, les Tic, le mobilier de bureau sont aussi concernés.
La plupart des entreprises participant à cette mission d’affaires ont été représentées par leurs premiers responsables (Pdg ou Dg) ou par des directeurs commerciaux ou gérants. Elles sont à la recherche de partenariats pour développer leurs activités ou de représentation auprès du privé burkinabè.
Le Maroc est aujourd’hui désireux de «renforcer son partenariat et de disséminer son expertise hors de ses frontières». Dans cette optique, le royaume mise énormément sur le reste du continent africain.
Les autorités marocaines affirment l’engagement du pays «à contribuer tangiblement et de manière irréversible à l’essor économique et social du continent». Outre le Burkina, le Mali et le Sénégal ont été concernés par cette 2e édition de la mission d’hommes d’affaires marocains sur le continent. Une mission baptisée «B to B in Africa».
«Action lumière», organisée l’année dernière, était exclusivement réservée aux secteurs de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables.
Elle avait permis l’arrivée à Ouagadougou, le 22 septembre 2014, d’un total de 85 entreprises marocaines dans les secteurs concernés. Il s’agissait d’entreprises membres de la Fédération nationale de l’électricité, de l’électronique et des énergies renouvelables (Fenelec), un pool regroupant 650 entreprises au Maroc.
KG
De nombreuses devancières
Beaucoup d’entreprises à capitaux marocains sont déjà en activité au Burkina. Elles se retrouvent dans pratiquement tous les secteurs : la banque, le Btp, le ciment, les télécoms, les médias, les équipements sportifs, l’électricité, etc. Dans le secteur de l’électricité, par exemple, c’est près d’une trentaine de Pme marocaines qui se développe aujourd’hui au Burkina, en partenariat avec des entreprises locales.
Parmi les exemples, il y a le cas de la Société Fabrilec. Spécialiste du transport, de la transformation et de la distribution d’électricité, cette société a été retenue, en 2010 dans le cadre du programme national d’électrification, pour réaliser des travaux d’électrification sur 700 km de lignes et desservir 87 localités au Burkina Faso. Toutes ces devancières capitalisent une certaine expérience du terrain des affaires burkinabè.