Un incendie s’est déclenché dans la nuit du 25 mars dernier dans l’unité industrielle de West african trading and manufacturing (Watam Kaizer) sise à Kossodo (sortie est de Ouagadougou).
Débuté aux environs de 18h et demie, ce n’est qu’autour de 2h et demie que les soldats du feu ont réussi à maitriser l’incendie. Selon différentes sources sur place, le feu serait parti du compartiment de peinture pour se répandre au niveau des blocs moteurs. Pas de perte en vie humaine, mais des dégâts matériels énormes, si l’on considère qu’un bloc moteur équivaut à une moto.
Au moment où nous tracions ces lignes, l’estimation chiffrée des dégâts n’était pas encore connue. Les premiers responsables de la société préférant s’occuper à sauver ce qui peut l’être.
Cet incident survient quelque temps après les scènes de pillages que Kaizer a subies lors de l’insurrection populaires des 30 et 31 octobre 2014.
Sale temps alors pour la société que dirige Martin Ouédraogo. Elle avait perdu pas moins de 2.000 motos en une nuit.
A l’heure actuelle, les renseignements ont permis de récupérer des engins volés. Au lendemain des pillages, des châssis de motos et des engins endommagés ont été retrouvés dans des cimetières et des maisons abandonnées.
Créée en 2005 en Côte d’Ivoire, la société Watam Kaizer est spécialisée dans la vente, le montage et la conception des engins à deux roues. La marque Kaizer est le label de la société au Burkina Faso. Depuis quelques années, elle s’est orientée aussi dans la vente de pièces de rechange de marque Kaizer, de produits de marque Samsung et Artic (téléviseurs écrans plats, téléphones portables) et l’électroménager. Sa mission, mettre à la disposition des Burkinabè des motos de qualité et à moindre coût.