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CIMENT D’AFRIQUE : Des produits de qualité à moindre coût

L’implantation de cette unité marque un progrès certain dans le renforcement du tissu industriel du Burkina Faso. (CD)
L’implantation de cette unité marque un progrès certain dans le renforcement du tissu industriel du Burkina Faso. (CD)

Après la pose de la première pierre le 19 janvier 2013, l’usine de la filiale du groupe marocain Ciments d’Afrique (CIMAF) du Burkina a officiellement ouvert ses portes le mardi 10 mars dernier. Située à la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou, l’entreprise est bâtie sur une superficie de 7 hectares avec une capacité de production de 500.000 tonnes par an (extensible à 1 million).

L’usine a nécessité un investissement de plus de 20 milliards de francs CFA pour sa construction. Cette unité industrielle a permis de créer 200 emplois directs. CIMAF/Burkina produit deux types de ciments. Il s’agit du ciment Super CPJ 45 et du ciment Super CPA 45.
Le montant de l’investissement est à la hauteur des objectifs poursuivis par le Président-Directeur-Général du groupe, Anas Sefrioui.

 

Le PDG de Cimaf, Anas Sefrioui, recevant les encouragements du Premier ministre Yacouba Isaac Zida
Le PDG de Cimaf, Anas Sefrioui, recevant les encouragements du Premier ministre Yacouba Isaac Zida
L’inauguration de cette cimenterie, selon l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina, Farhat Bouazza, s’inscrit dans une vision stratégique de la diplomatie du Roi Mohammed VI qui vise à établir une coopération sud-sud basée essentiellement sur la solidarité
L’inauguration de cette cimenterie, selon l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina, Farhat Bouazza, s’inscrit dans une vision stratégique de la diplomatie du Roi Mohammed VI qui vise à établir une coopération sud-sud basée essentiellement sur la solidarité

Le Marocain vise le leadership de la cimenterie au niveau national par des offres alléchantes. Conscient de la rigidité du marché, Cimaf entend s’affirmer par la qualité de son produit et la satisfaction de la demande locale. Le plan Sefrioui est fondé sur son expérience de dix ans environ dans ce secteur, au Maroc et ailleurs. Et le transfert de ce savoir-faire contribuera à offrir des produits de qualité et à bas prix, avec pour objectif de faciliter l’accès aux logements à une grande partie des Burkinabè. «Nous allons offrir des prix très intéressants aux consommateurs burkinabè», affirme le PDG. L’inauguration de cette unité est emblématique à plus d’un titre, justifie l’ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina, Farhat Bouazza. Elle s’inscrit dans une vision stratégique de la diplomatie du Roi Mohammed VI qui vise à établir une coopération sud-sud basée essentiellement sur la solidarité. Et les relations entre le Burkina Faso et le Royaume Chérifien passent pour un exemple réussi de cette coopération, selon la formule de Mohammed VI: «Le Sud doit faire confiance au Sud».
Avec Cimaf Burkina, le groupe est désormais présent dans 16 pays africains. La filiale nourrit l’ambition d’être un opérateur reconnu dans ce secteur stratégique pour le développement de l’Afrique et un acteur professionnel et compétitif qui contribue à la diversification de l’offre et au renforcement du tissu industriel du continent. L’implantation de cette unité marque un progrès certain dans le renforcement du tissu industriel du Burkina Faso. Cela justifie donc la présence d’une forte délégation du Gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et l’ambassadeur du Burkina auprès du Royaume du Maroc, Yéro Boly, à cette cérémonie. Les membres du Gouvernement ne pouvaient que se satisfaire des avantages que proposent ces investisseurs. Pour le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Hyppolite Dah, les effets économiques de la création de cette unité supplémentaire de production de ciment sont en parfaite harmonie avec les objectifs fixés par le Burkina qui accorde une importance capitale au développement, à la promotion des unités de transformation industrielles et des infrastructures de soutien à l’industrie.
L’installation de CIMAF porte à quatre les usines de cimenterie au Burkina. Et le Premier ministre nourrit l’espoir de voir l’offre se diversifier. En effet, cela devra contribuer à influer sur le prix. Aussi estime-t-il qu’avec: «La qualité du ciment qui sera produit, nous allons pouvoir faire des infrastructures fiables. Parce que nous voyons souvent sur le terrain les travaux, qui sont réalisés en quelque temps et après, ne répondent plus à ce qu’on veut. Cela est dû malheureusement à la qualité du produit que nous importions ou que nous avons sur place qui ne répondait pas aux normes». Yacouba Zida a rassuré les promoteurs de la garantie de la sécurité de leurs investissements.
CD


 

 

Le meilleur reste à venir entre le Burkina et le Maroc.

De l’avis de l’ambassadeur marocain, Farhat Bouazza, ce n’est pas la cimenterie qui est visée en tant que tel. Bien sûr, elle va contribuer à agrandir la production du ciment dans le pays. Mais, elle est surtout destinée à participer à une grande politique de logements sociaux qui sera certainement adoptée par le gouvernement burkinabè et à laquelle l’entreprise marocaine souhaite adhérer pleinement dans la mesure où cette entreprise est n° 1 en ce qui concerne la construction des logements sociaux au Maroc. «Et ce qui a réussi au Maroc ne peut pas ne pas réussir au Burkina Faso, dans la mesure où nous sommes des peuples africains ayant les mêmes approches, les mêmes cultures et les mêmes besoins», conclut le diplomate.

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