L’Economiste du Faso fête son 10e numéro. Cela fait bientôt deux ans que votre hebdomadaire égrène les faits et gestes des hommes et des femmes, des institutions et des entreprises qui font tourner le Burkina économique. Reportages, analyses et commentaires. Notre équipe a tenté le pari de proposer l’actualité sous un nouvel éclairage. Quel est le regard des lecteurs et de ces observateurs qui ont décidé de nous faire confiance ? Impressions.
Mercy Miyang Tembon, Représentante résidente de la Banque mondiale
«L’Economiste du Faso est le journal économique de référence»
Je voudrais tout d’abord adresser mes vives félicitations à toute l’équipe de L’Economiste du Faso et souhaiter un joyeux anniversaire au journal.
Les différents échanges que j’ai souvent eus avec les hommes de presse m’ont révélé les difficultés inhérentes à la vie des médias burkinabè de manière générale. Ainsi, j’imagine aisément tous les efforts déployés au quotidien par l’équipe du journal pour se maintenir dans le paysage médiatique et surtout assurer une parution régulière. Je suis d’autant plus admirative par le chemin parcouru par L’Economiste du Faso qui est le premier hebdomadaire économique burkinabè.
Aujourd’hui, L’Economiste du Faso est le journal économique de référence pour les acteurs économiques que nous sommes et bien entendu pour tous ceux qui s’intéressent à l’actualité économique du pays.
Il s’est indéniablement affirmé en analysant avec toute la rigueur qui sied les questions économiques du pays, sous toutes ses facettes. Pour cela, il nous est d’une grande utilité ! Pour ma part, je suis devenue une lectrice assidue de L’Economiste du Faso, que je trouve très instructif de par la diversité et la qualité de ses articles.
Me Bénéwendé Stanislas Sankara
«La possibilité d’avoir un autre aperçu du travail journalistique»
Je voudrais, au nom de l’Unir /Ps, féliciter la naissance de L’Economiste du Faso. Nous l’avons suivi à travers des médias interposés et j’ai eu l’occasion de passer à votre siège, ce qui n’arrive pas tous les jours, parce que même s’il y a beaucoup d’organes de presse, L’Economiste du Faso est quand même une particularité et je pense que ce n’était pas un organe de presse de trop.
Depuis 2013, vous donnez l’occasion, surtout aux intellectuels et particulièrement aux partis politiques, d’avoir un autre aperçu du travail journalistique et surtout d’avoir des outils de travail.
Ce qui est vendu par votre organe, d’un point de vue de l’analyse du tissu social et économique, nous permet de faire le travail imparti aux partis politiques, notamment l’information juste, pouvoir éduquer nos militants en leur permettant d’avoir des données fiables. J’ai trouvé, la première fois que je suis venu ici, une équipe très joviale et très accueillante.
Aujourd’hui, c’est encore une preuve papable et je pense que quand cet esprit existe dans une entreprise, celle-ci ne peut qu’aller loin.
Béatrice Damiba
(Ancienne présidente du Csc)
«L’Economiste du Faso tranche»
Dans sa présentation comme dans son contenu, L’Economiste du Faso tranche par son professionnalisme. Il a tenu le pari, tout au long de sa centaine de numéros, de créer chez ses lecteurs la soif de la parution suivante.
Toutes mes félicitations et bon vent !
Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo
«Un journal en lien avec une demande importante dans le pays»
C’est le journal de référence spécialisé dans l’information économique. Il a un apport important dans l’élargissement de la place de l’économie dans l’espace et le débat publics. L’entreprise, les finances publiques et les enjeux du développement sont couverts par le journal qui permet ainsi de mettre en relief des questions majeures qui peinent pourtant à émerger.
Une étude de l’Institut Free Afrik réalisée en 2013 montrait en effet que les questions économiques avaient une place réduite dans la presse écrite burkinabè, dans un pays où l’acuité des problèmes de développement économique est pourtant patente.
Le succès du journal dans les milieux institutionnels et auprès de plusieurs catégories de lecteurs montre qu’il est en lien avec une demande importante dans le pays. En peu de temps, le journal s’est institutionnalisé et l’habitude de chercher chaque lundi L’Economiste du Faso de la semaine est de plus en plus installée.
Pour l’avenir, je crois que le journal peut davantage s’ouvrir aux économistes et experts du développement qui sont sur place. La collaboration informelle entre le journal et l’Institut Free Afrik montre que des progrès doivent être faits dans la reconnaissance de la qualité des analyses endogènes. Par ailleurs, je crois qu’un travail d’innovation éditoriale pourrait permettre d’avoir une originalité encore plus grande et de rencontrer la satisfaction du lectorat.
Eric Remen (Dsd Distribution)
«Je souhaite que le journal élargisse son offre»
Je suis heureux de cette opportunité que vous offrez aux distributeurs de journaux de s’exprimer sur le contenu du journal. En tant que distributeur, on ne fait pas toujours attention au contenu. Personnellement, je l’ai appris à mes dépens parce qu’un jour, lors d’un cours en stratégie d’entreprise, notre professeur a utilisé un extrait de L’Economiste du Faso, le numéro 16, pour illustrer ses affirmations.
Du coup, je lis plus souvent les articles pour ma propre formation. Le journal est aujourd’hui une référence en matière d’information dans le secteur minier, avec beaucoup de détails. Le contenu est satisfaisant, mais ce que je souhaite, c’est que le journal contenue d’élargir son offre pour toucher plus de gens au-delà des cadres, des banquiers et des hommes d’affaires.