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Ecobank day 2014: La banque panafricaine s’attaque au paludisme

«Paludisme et Ebola, mieux vaut prévenir que guérir». C’est le thème retenu pour cette deuxième édition de Ecobank day, initialement prévue pour le mois d’octobre 2014. Le report de cette journée n’a été aucunement préjudiciable à la vision de ses initiateurs.

La bonne grâce des «Ecobankiers», pour cet évènement, était au bénéfice du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulle (CHUP-CDG) et du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) Notre Dame de Léo, ce samedi 31 janvier 2015.
Toute activité cessante, une forte délégation de la représentation nationale de la banque panafricaine, avec à sa tête son premier responsable Cheikh Travaly, Administrateur et directeur général de Ecobank Burkina, a marqué cette journée par un don de matériel et de consommables médicaux, simultanément dans les deux centres de santé.
Pour l’occasion, les organisateurs ont dénoué le cordon de la bourse. Le lot offert est d’une valeur de 55 millions de FCFA et est composé de 18 lits et matelas ; 25.000 kits de dépistage rapide ; 35.000 kits de prise en charge pour enfants et 1.000 moustiquaires imprégnées à longue durée d’utilisation.
Cet acte répond au besoin pressant d’organiser et de soutenir la riposte contre le paludisme, une maladie qui constitue un frein au développement du continent selon les spécialistes de la santé.

L’opération de don de sang a marqué la journée Ecobank day 2014. Cheikh Travaly, administrateur et Dg de Ecobank Burkina, a lui aussi donné son sang. C’était dans les locaux de la Banque à Ouagadougou, le 7 novembre 2014. Au total, 91 poches de sang ont été récoltées. (Ph.: Ecobank)
L’opération de don de sang a marqué la journée Ecobank day 2014. Cheikh Travaly, administrateur et Dg de Ecobank Burkina, a lui aussi donné son sang. C’était dans les locaux de la Banque à Ouagadougou, le 7 novembre 2014. Au total, 91 poches de sang ont été récoltées. (Ph.: Ecobank)

Face à cette menace, il importe, de l’avis des «Ecobankiers», que la lutte soit menée en synergie. Aussi bien par les pouvoirs publics, les acteurs du corps social que par les entreprises du secteur privé qui ne peuvent réellement prospérer que si les populations jouissent d’une bonne santé, donc aptes à créer des richesses.
En effet, la vision fondatrice au cœur du projet d’entreprise de Ecobank est de contribuer au développement économique et à l’intégration du continent. Partant de ce postulat, l’œuvre de charité dénote d’une valorisation du capital humain : «Nous nous faisons l’obligation de contribuer au bien-être des populations en leur servant des produits financiers les plus innovants et en assumant ouvertement notre citoyenneté», justifie l’administrateur.
Bien plus qu’une simple profession de foi, l’institution de Ecobank day, désormais le premier samedi du mois d’octobre de chaque année, est l’expression d’un engagement de la banque panafricaine au service du social.
C’est donc l’ensemble des 20 mille jeunes africains qui constituent le monde Ecobank représenté dans 36 pays africains qui est mis à contribution autour de cet idéal commun : celui de dire non au paludisme.
Au lancement, en 2013, l’œuvre philanthropique des Ecobankiers s’est matérialisée par le réaménagement et par une dotation en documents de la bibliothèque centrale de l’université de Ouagadougou pour une valeur totale de 43 millions.
Tout en saluant la noblesse de l’initiative, le directeur général de CHUP-CDG, Malick Djébré, a manifesté le désir de voir étendre les infrastructures de ce centre fortement dépassé par la demande.
Une doléance qui sera portée à la réflexion par ces philanthropes décidés à faire de l’éducation et de la santé un moteur de développement. «C’est ce qui fait qu’Ecobank est bien plus qu’une simple banque, c’est un mouvement, celui d’une Afrique qui s’assume», conclut Cheikh Travaly.
CD

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